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65. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Il couvre d’immenses toiles sans fatiguer jamais ni son pinceau ni son lecteur. […] Il y a du mérite dans leurs efforts ; ce mérite couvre leurs défauts. […] Je trouvais mon couvert mis sur ma terrasse. […] Le grand couvert est fini il y a longtemps ; qu’est-ce que cela veut dire ? […] Vous allez peut-être souvent, monsieur, au grand couvert, faire votre cour, ah !

66. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Il est au milieu de tous les préjugés, qui sont en même temps un épais et lourd bouclier fait pour mettre les esprits bornés et timides à couvert de la raison, et une arme acérée et dangereuse dont les esprits artificieux se servent pour intimider la raison même. […] C’est dire en d’autres termes : vous avez couvert de gloire vos personnes et vos aigles, et de confusion vos puissants ennemis. […] Dans ces vers : La neige au gré des vents, comme une épaisse laine, Voltige à gros flocons tombe, couvre la plaine Et confond les vallons, les chemins, l’horizon ; Les monts ont disparu..... […] Je l’ai trouvé couvert d’une affreuse poussière, Revêtu de lambeaux, tout pâle ; — mais son œil Conservait sous la cendre encor le même orgueil. […] Qu’il est doux, quand du soir l’étoile solitaire, Précédant de la nuit le char silencieux, S’élève lentement dans la voûte des cieux, Et que l’ombre et le jour se disputent la terre, Qu’il est doux de porter ses pas religieux Dans le fond du vallon, vers ce temple rustique, Dont la mousse a couvert le modeste portique, Mais où le ciel encor parle à des cœurs pieux.

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