Cette main invisible, ce bras qui ne paraît pas, donne les coups que le monde sent ; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme ; mais la force qui accable est toute de Dieu1. […] viii de la IIIe partie (les Empires), où Bossuet nous montre « Dieu préparant les effets dans les causes les plus éloignées, et frappant ces grands coups dont le contre-coup porte si loin ».
Un homme qui montrait la lanterne magique Avait un singe dont les tours Attiraient chez lui grand concours ; Jacqueau, c’était son nom, sur la corde élastique Dansait et voltigeait au mieux, Puis faisait le saut périlleux ; Et puis, sur un cordon, sans que rien le soutienne, Le corps droit, fixe, d’aplomb, Notre Jacqueau fait tout au long L’exercice à la prussienne1 Un jour qu’au cabaret son maître était resté, (C’était, je pense, un jour de fête)2, Notre singe en liberté Veut faire un coup de sa tête. […] Tout à coup, voici le lecteur Qui s’interrompt : « Papa, dit-il, daigne m’instruire Pourquoi5 certains guerriers sont nommés conquérants, Et d’autres fondateurs d’Empire6 ?