Il en est de même des adjectifs qui expriment la figure, la couleur, la saveur, la matière, une qualité de l’ouïe et du tact.
Souvent, à un début imposant et qui promet de grandes choses, on rattache, pour nous éblouir à distance, un ou deux lambeaux de pourpre ; on décrit un bois sacré et l’autel de Diane, ou bien le ruisseau qui serpente en fuyant à travers de riantes prairies, ou le Rhin majestueux, ou les brillantes couleurs de l’arc-en-ciel : descriptions charmantes, oui, mais qui ne sont pas à leur place.