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260. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Rousseau, une allégorie exacte dont les récits soient le corps, et les airs l’âme et l’application.

261. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

C’est la chaleur des exercices plutôt que celle des vêtements qui donne de la force à l’esprit comme au corps ; souvent même cette chaleur étrangère, poussée trop loin, énerve une constitution naturellement vigoureuse. » Quelle qu’en soit la cause, toujours est-il constant que c’est chez les anciens que nous trouvons les meilleurs modèles dans tous les genres de composition. […] Nous y trouvons une grande quantité de parties disjointes, de membres séparés, dont on ne peut que bien difficilement former un seul corps. […] Ce sont des particularités heureusement choisies qui intéressent et attachent le lecteur, donnent à un récit du corps, de la vie, de la couleur, et nous font voir, en quelque sorte, les événements comme s’ils se passaient sous nos yeux. […] « Ses traits étaient obscurs et sans formes, » dit Ossian en parlant d’un esprit ; « on distinguait à travers son corps la pâle lueur des étoiles ; trois fois il soupira sur le héros, et trois fois les vents de la nuit firent entendre à l’entour leurs mugissements. » Observons encore que le poète, pour embellir une description d’objets inanimés dont la nature lui fournit le modèle, y doit toujours introduire quelques êtres vivants. […] La force du corps est la première qualité des héros ; les apprêts d’un repas, le plaisir d’apaiser sa faim, sont présentés comme des objets du plus grand intérêt.

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