Ce n’est donc qu’après la mort seulement que nous pouvons parvenir à cette pure compréhension du vrai ; et vous avez reconnu avec moi qu’il n’y a qu’il ne peut y avoir de félicité réelle pour l’homme, que dans la connaissance de ce vrai : que Dieu seul en est le principe et la source, et que la connaissance n’en peut être parfaite qu’en lui.
En cela j’ai suivi les exemples des anciens, d’Aristote surtout qui le premier a puisé la rhétorique dans la connaissance du cœur de l’homme. […] Nous verrons ailleurs que ces règles ont été puisées immédiatement dans la connaissance du cœur humain. […] Il est aisé de sentir combien sont utiles des connaissances pour ainsi dire universelles. […] A toutes ces connaissances l’orateur doit ajouter celles du sujet qu’il veut traiter. […] L’orateur ne peut donc se passer de l’étude et de la connaissance de la dialectique.