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86. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Mais je saurai, j’espère, exposer devant vous ce que vous devez connaître, et vous taire ce qui ne doit pas être révélé. […] Il doit d’abord connaître la jurisprudence ou le droit civil, qui est la science propre de sa profession. […] Que jamais il n’ait donc recours au mensonge ou au sophisme connu pour tel. […] Ne vous souvenez point alors du mal que j’ai fait et que je n’ai point connu ; puisque de ne l’avoir pas connu, dans l’obligation où j’étais de le connaître, c’est déjà un crime dont vous seriez en droit de me punir : et ignorantias meas ne memineris. […] Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue ; vous mettrez fin à tous ces discours.

87. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -

Toutefois, au moins pour ce qui concerne la poésie, aucun des traités que nous connaissons ne nous a paru répondre complètement à l’idée que nous nous sommes faite d’une poétique élémentaire. […] En ce point, comme en plusieurs autres, nous avons été heureux de nous rencontrer avec un savant critique, ancien inspecteur de l’Université, bien connu dans la presse religieuse. […] Ces développements nous ont paru d’une utilité réelle, et nous sommes plus que jamais convaincu de leur importance, lorsque nous recevons d’un professeur distingué, dont les savants ouvrages sont connus dans toute la France, ces encouragements bienveillants : « Je vous félicite d’avoir compris que les abrégés ne profitent qu’à ceux qui les font, et vous avez sagement fait de donner aux préceptes un juste développement qui les fait bien comprendre. » Un autre juge également compétent voulait bien nous faire savoir, après avoir soigneusement examiné notre Poétique, qu’il se plaisait à reconnaître tout le mérite et toute la conscience de ce livre.

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