Aussi on fut conduit rapidement à introduire quelques modifications au rituel, pour donner à la célébration des offices plus de vie et de mouvement : c’est ainsi qu’on remplaçait parfois les récits de l’évangile par des dialogues entre deux ou plusieurs prêtres, les proses simplement modulées, par des chants, appelés épîtres farcies (epistolæ farcitæ),où deux clercs, l’un en latin, l’autre en roman, exaltaient tour à tour, en se donnant la réplique, les mérites du saint que l’on fêtait ; ou bien, le jour de l’Ascension, un prêtre, monté sur le jubé et quelquefois sur la galerie extérieure au-dessus du portail, représentait l’ascension de Jésus-Christ, etc. […] Tantôt, en effet, Pyrrhus désespéré se détourne d’Andromaque et revient à Hermione qui alors abandonne Oreste ; tantôt, au contraire, l’espoir ramène Pyrrhus vers Andromaque, et Hermione, à son tour, se retourne vers Oreste, pleine de dépit et de rancune… « C’est Andromaque qui conduit la pièce ; on a souvent comparé l’âme à une balance.
. — Sortons victorieuses de ces épreuves dangereuses où nous conduit notre paresse ; repoussons dans son antre ce monstre hideux qui nous crie vainement : Plus de travail !