De là ce poëme héroï-comique, modèle dans son genre, demeuré sans égal parmi nous et presque sans rival chez les étrangers : on ne saurait lui comparer, par exemple, celui de Pope, la Boucle de cheveux enlevée, si vanté par les Anglais. […] Comparez ici Virgile à Boileau : Géorg., I, 135 ; En.
Les hommes ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dans la Vérité de la Religion ; lisez l’Abbadie 2, bien différent de ce grand saint, mais très-digne de lui être comparé, quand il parle de la religion chrétienne (demandez à l’abbé de Polignac s’il estime ce livre) ; ramassez donc toutes ces idées, et ne jugez point si frivolement ; croyez que, quelque manége qu’il y ait dans le conclave, c’est toujours le Saint-Esprit qui fait le pape ; Dieu fait tout, il est le maître de tout, et voici comme nous devrions penser (j’ai lu ceci en bon lieu) : « Quel trouble peut-il arriver à une personne qui sait que Dieu fait tout, et qui aime tout ce que Dieu fait ? […] Il faut comparer cette narration à celle qui a été faite par Voltaire (Siècle de Louis XIV, ch.