Il est curieux de comparer à ce passage ce que dit Fénelon sur l’éloquence de saint Paul dans ses Dialogues sur l’éloquence, au commencement du dialogue III. […] Un médecin célèbre (Dodart : il était attaché à la personne de Louis XIV), dont l’éloge a été fait par Fontenelle, admirait beaucoup l’exactitude physiologique de la description qu’on va lire. — On peut comparer, à ce sujet, Fénelon, Lettres sur la religion, II. […] On peut voir son article des Oiseaux imitateurs : « Aucun des oiseaux n’est susceptible de la perfectibilité d’espèce ; ils ne sont aujourd’hui que ce qu’ils ont été, que ce qu’ils seront toujours, et jamais rien de plus, parce que, leur éducation étant purement individuelle, ils ne peuvent transmettre à leurs petits que ce qu’ils ont eux-mêmes reçu de leurs père et mère : au lieu que l’homme reçoit l’éducation de tous les siècles… » On peut comparer aussi ce que Buffon a dit des castors, qui ont été célébrés par le poëte Roucher dans le cinquième chant de son poëme des Mois.
Ta voix noble et touchante est un bienfait des dieux ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. » « Enfants, car votre voix est enfantine et tendre, Vos discours sont prudents, plus qu’on eût dû l’attendre ; Mais, toujours soupçonneux, l’indigent étranger Croit qu’on rit de ses maux et qu’on veut l’outrager : Ne me comparez point à la troupe immortelle : Ces rides, ces cheveux, cette nuit éternelle, Voyez ; est-ce le front d’un habitant des cieux ? […] On comparera aussi avec intérêt à ces vers l’éloge de l’Angleterre par Thompson dans le IIe chant des Saisons ; l’éloge du Languedoc par Rosset, dans le chant III du poëme de l’Agriculture, etc.