C’est peu d’être philosophe, il faut être chrétien.
Comme exemple de ce genre appelé admiratif, on peut citer, après Lemercier, la piété courageuse d’Antigone, dans Sophocle, et surtout cet admirable dialogue entre le martyr Polyeucte, qui refuse de sacrifier aux idoles, et le gouverneur païen : Je suis chrétien. — Impie ! […] — Je suis chrétien. — Tu l’es ? […] On comprend par là combien il est difficile à un chrétien fidèle à ses devoirs, non-seulement de fréquenter les théâtres, mais encore de se permettre la lecture du plus grand nombre des drames modernes. […] Personne n’ignore ce que les Pères de l’Église et les orateurs et moralistes chrétiens ont dit des dangers que présente ce genre de divertissement.