De son côté, Boileau a su donner de l’élégance et de l’agrément à cette autre pensée, déjà relevée par Horace, et qui est très commune : Le chagrin nous suit partout : L’homme, dit-il, En vain monte à cheval pour tromper son ennui, Le chagrin monte en croupe et galope avec lui.
Par exemple, si on a fait lever à la fois les deux pieds droits à un cheval qui galope ; si l’on a péché par ignorance dans quelque art, comme la médecine ou autre, ou qu’on ait peint ce qui était impossible, rien de tout cela, de quelque manière qu’il soit, ne tombe sur la poésie.