Cette variété fait le charme des paysages, et en même temps elle satisfait aux divers besoins des peuples. […] Le charme de ce passage de Fénelon suffirait déjà pour montrer que Saint-Simon n’a été que juste et vrai pour lui, lorsqu’il l’a peint « doué d’une éloquence naturelle, douce et fleurie ».
Naturaliste de fantaisie, il ravit toutes les âmes sensibles, En 1788, parut son quatrième volume, qui contenait l’épisode de Paul et Virginie, immortelle pastorale où circule la flamme de la passion, mais peinte dans toute la fleur de la grâce adolescente et avec le charme de l’innocence. […] Ce bruissement des prairies, ces gazouillements des bois, ont des charmes que je préfère aux plus brillants accords ; mon âme s’y abandonne, elle se berce avec les feuillages ondoyants des arbres, elle s’élève avec leur cime vers les cieux, elle se transporte dans les champs qui les ont vus naître et dans ceux qui les verront mourir ; ils étendent dans l’infini mon existence circonscrite et fugitive.