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54. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Voilà ce qui, de nos jours, a donné au débit en général, et surtout à celui des sermons, une espèce de chant si fatigant et si monotone. […] C’est ainsi que nous voyons dans l’histoire de presque tous les autres peuples, que l’attention se fixe d’abord sur les poètes et sur leurs chants. […] Quiconque voulait persuader, émouvoir, instruire ou amuser, quelque sujet qu’il traitât, unissait la mélodie du chant à l’expression de ses pensées. […] La musique accompagnait leurs chants, et cette musique était exécutée par deux chœurs ou autrement deux bandes de musiciens qui se répondaient alternativement. […] On trouve dans l’Ancien Testament de nombreux passages de poésie lyrique, de cette poésie destinée à être récitée avec un accompagnement de chant et de musique.

55. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VIII. » pp. 96-97

Cet épisode était traité dans les Chants Cypriaques, dont l’analyse par le grammairien Proclus nous a été conservée par Photius (Cod. 239), et dans un poëme intitulé Palamedea, que cite un scholiaste d’Homère (sur l’Iliade, II, 761) publié par Cramer, Anecdota Oxon., I, p. 278.

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