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151. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

On dit que le nombre des mots dont se compose leur langue n’est pas très considérable ; mais qu’en parlant, ils donnent au même mot jusqu’à cinq prononciations diverses, et, de cette manière, lui font exprimer cinq choses différentes, ce qui doit donner à leur langage une apparence de chant ou de musique ; car ces inflexions de voix qui, dans l’enfance des langues, formaient, sans doute, des cris rudes et discordants, durent, à mesure que l’art se perfectionnait, se changer en sons plus doux et plus harmonieux. […] Leur déclamation, et en général leur manière de parler en public, avait quelque chose de musical inconnu parmi nous et qui approchait du chant ou du récitatif.

152. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

On court à la maison du préteur, où, au sortir de table, des musiciens venaient de le reconduire au milieu des chants et des instruments.

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