Tu ne reverras plus les riantes montagnes, Le temple, le hameau, les champs de Vaucouleurs, Et la chaumière, et les compagnes, Et ton père expirant sous le poids des douleurs. […] : Le trône ou le sceptre, pour la royauté ; L’épée, pour le métier des armes ; La robe, pour la magistrature ; La houlette, pour la vie des champs ; La croix, pour le christianisme ; Le froc, pour la vie monastique ; Les léopards, pour l’Angleterre ; Le lion belge, pour les Pays-Bas ; L’aigle germanique, pour l’Allemagne, etc. […] Telle est celle-ci, dont Bossuet se sert pour exprimer ses regrets sur la mort d’Henriette d’Angleterre : il compare la rapidité avec laquelle Madame a passé sur cette terre à la rapidité avec laquelle sèche l’herbe des champs : Quoi donc ! […] Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l’herbe des champs ; le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces ! […] Farnèse, à qui notre Henri IV eut affaire, valait bien Pompée, le rival de César ; et la France fut pour tous deux un champ de victoire.
Envoyé en Flandres en 1709, il attaqua les Impériaux à Malplaquet, près de Mons, leur tua vingt mille hommes, et perdit le champs de bataille, qu’il n’auroit pas perdu, s’il n’avoit pas été dangereusement blessé dans l’action.