Mais que sert3 de parler de ces trésors cachés A des esprits que Dieu n’a pas encor touchés ? […] Tu me quittes, ingrat, et le fais avec joie ; Tu ne la caches pas, tu veux que je ma voie2 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! […] « Caché tant que dure l’affront, il ne reparaît que lorsqu’il est vengé. » 3.
Pamphile ou le vaniteux Un Pamphile est plein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa grandeur, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité : il ramasse, pour ainsi dire, toutes ses pièces, s’en enveloppe1 pour se faire valoir ; il dit : Mon ordre, mon cordon bleu 2 ; il l’étale ou il le cache par ostentation : un Pamphile, en un mot, veut être grand ; il croit l’être, il ne l’est pas, il est d’après un grand3. […] Il se parle souvent à soi-même, et il ne s’en cache pas ; ceux qui passent le voient2, et qu’il semble3 toujours prendre un parti, ou décider qu’une telle chose est sans réplique. […] La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme elle sent son faible, elle se cache, ou du moins ne se montre pas de front, et ne se fait voir qu’autant qu’il faut pour imposer et ne paraître point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse.