Vainement il s’élance d’un glaçon sur un autre ; les glaçons s’entre-heurtent et fléchissent sous ses pas ; vainement il appelle à son secours ; la foule accourue sur les deux rives n’ose et ne peut tenter un hasard si périlleux : chacun lève les bras au ciel et fait des vœux stériles dans cette conjoncture. […] Mémoire précieuse du cœur, céleste reconnaissance, c’est par toi que les amitiés se perpétuent, que la pauvreté cesse d’être envieuse, et qu’un noble dévouement vient habiter le sein du mortel dont un bras secourable a relevé la misère ! […] Elle a deux grands môles semblables à deux bras qui s’avancent dans la mer, et qui embrassent un vaste port.
Au fond d’un atelier, rien n’est plus-noble à voir Qu’un front tout en sueur, un visage tout noir, Un sein large et bronzé que la poussière souille, Et deux robustes bras tout recouverts de houille !