Si vos bras sont engourdis, rendez-moi l’une de mes deux mains ; j’aurai assez de l’une ou de l’autre pour conquérir la liberté par le glaive. […] Bien souvent, me portant tout enfant dans ses bras au milieu de vous, il semblait me recommander à votre dévouement. […] Aujourd’hui, ces gages de tendresse, qui vous ont été enlevés par le fer, font appel à vos bras vengeurs. […] Maintenant, ô César, si tu vas chercher des triomphes dans quelque globe inconnu, dispose de nos bras qui te sont dévoués, pour combattre tes ennemis du dehors. […] Enfin, son fils tout en larmes, se précipitant dans ses bras, le conjura de ne pas attenter à ses jours.
(à lui-même, se prenant par le bras). […] gros comme le bras. […] Puis, pauvre prisonnier, qu’on raille et qu’on tourmente, Croisant ses bras oisifs sur son sein qui fermente, En proie aux geôliers vils comme un vil criminel, Vaincu, chauve, courbant son front noir de nuages, Promenant sur un roc où passent les orages Sa pensée, orage éternel. […] qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre malheur, vous eussiez vu la face pompeuse de Rome sauvée par votre bras, et que votre nom respectable avait plus illustrée que toutes ses conquêtes ?