L’Église militante Armé d’une croix de bois, on vit le Christianisme tout à coup s’avancer au milieu des joies enivrantes et des religions dissolues d’un monde vieilli dans la corruption. […] Les lieux exercent une influence sur ceux qui les habitent : glissons ici une description de la Chenaie, faite par Maurice de Guérin : « Nous sommes entourés, cernés, pressés et comme étouffés par les bois ; les mouvements du terrain sont si légers que c’est presque une plaine, en sorte qu’il est rare de trouver un horizon un peu large, et, quand on le trouve, c’est l’immense uniformité que présente la surface des forêt ; les arbres gris se perdent dans un ciel gris. À l’occident de la maison est un étang encaissé comme une rivière entre deux bois qui le dominent ; il a la largeur du Tarn et s’allonge à peu près dans l’espace de la croix au moulin. […] Elle est blanche comme Rayssac ; on l’aperçoit de même à travers les bois, et les grands arbres qui l’entourent doublent encore la ressemblance.
Tenez, voilà vos pinceaux, vos crayons : Reprenez tout, j’abandonne sans peine Votre Hélicon, vos bois, votre Hippocrène3, Vos vains lauriers d’épine enveloppés, Et que la foudre a si souvent frappés4 ; Car aussi bien5, quel est le grand salaire D’un écrivain au-dessus du vulgaire ? […] Les Dryades (d’un mot grec qui signifie chêne) sont les nymphes des bois.