Nul goût, nulle connaissance des véritables beautés du théâtre. […] On sait que Racine disait à son fils, en lui développant les beautés du Cid et d’Horace : « Corneille fait des vers cent fois plus beaux que les miens. » Il est certain que nul n’a égalé les plus beaux vers de Corneille.
Comme dans une lampe une flamme fidèle, Au fond du Parthénon le marbre inhabité Garde de Phidias2 la mémoire éternelle, Et la jeune Vénus, fille de Praxitèle, Sourit encor, debout dans sa divinité, Aux siècles impuissants qu’a vaincus sa beauté. […] Et de tant de beauté, de gloire et d’espérance, De tant d’accords si doux d’un instrument divin, Pas un faible soupir, pas un écho lointain !