Courte description : joie innocente de ces enfants, qui admirent et célèbrent la beauté de la nature et les bienfaits de Dieu. […] Une femme d’une beauté fière et sauvage, tenant d’une main son enfant, ordonne d’un air menaçant à ce chef d’épargner le jeune homme ; et, à la contenance du chef et de ses compagnons, il est aisé de voir que les ordres de cette femme ne seront pas méprisés et que la vie du jeune homme sera respectée. […] Pais il fit exhumer le corps de cette infortunée, dont la mort semblait avoir respecté la beauté ; il la fit revêtir des habits royaux et placer sur un trône, avec la couronne sur la tête.
Édifier, éclairer, diriger les âmes fut son unique ambition, et c’est de lui qu’on peut dire : « Il ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » Dans cette éloquence si saine, si substantielle et si forte, on voit rayonner la beauté morale d’un caractère.