De loin, il pousse un cri qui se fait entendre des deux armées : ce cri de Télémaque porte le courage et l’audace dans le cœur des siens ; il glace d’épouvante les ennemis. […] À la bataille ou Chéronée, il avait enfoncé et mis en fuite l’aile droite de l’armée ennemie. […] Trouverez-vous des généraux qui veuillent se charger du commandement de vos armées à condition de ramener à Rome tous tps soldats qui en seraient sortis sous leur conduite ? […] César combattait des armées plus nombreuses : Henri eut à vaincre des obstacles de tous les genres avec moins de moyens. […] Qu’on achète des armées et des victoires, et que le sang est à prix d’argent ?
etc. » Rapprochons de ce morceau une autre définition d’une armée, citée partout comme un chef-d’œuvre, et mise, dans toutes les rhétoriques, au premier rang des lieux communs traités avec une supériorité dont rien n’approche. « Qu’est-ce qu’une armée ?