/ 209
33. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Ces vers rappellent le quatrain que Maucroix, l’ami de La Fontaine, fit à l’âge de quatre-vingts ans : Chaque jour est un bien que du ciel je reçoi, Je jouis aujourd’hui de celui qu’il me donne ; Il n’appartient pas plus aux jeunes gens qu’à moi, Et celui de demain n’appartient à personne. […] Il en est de la part que nous prenons aux lieux communs de la vie humaine comme de celle que nous prenons au sol et au territoire d’un pays : le coin qui nous appartient est celui qui a le plus d’intérêt pour nous. […] Mais il y a là, dans les plaines de la Beauce ou de la Brie, deux ou trois arpents de terre plate qui m’appartiennent, où j’ai mis ma maison et mon jardin. […] Par l’ordre des temps, il appartient aux siècles modernes ; mais par son génie il appartient à l’antiquité, qu’il nous retrace dans tout ce qu’elle a d’excellent.

34. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

Ce vers appartient un peu trop au genre de l’idylle. […] On a dit, avec quelque raison, que toute sa poésie appartenait au monde des idées et qu’il ne semblait pas avoir regardé la nature extérieure. […] Belle imitation de l’Othello de Shakspeare, elle appartient au genre de ces pièces dites romanesques, où le poëte puise dans son imagination, non dans l’histoire, les principaux événements qu’il offre aux yeux des spectateurs.

/ 209