Vénus, déesse des amours et des plaisirs, fut mère de Cupidon. […] Les jeunes gens sont portés à l’amour de la vertu par les conseils des vieillards. […] Catilina fut poussé à ces tentatives criminelles d’abord par l’amour des plaisirs, ensuite par le délabrement de sa fortune, qui en fut la conséquence. […] Il était en outre surexcité par la corruption des mœurs publiques, que travaillaient deux vices opposés, l’amour des jouissances et la soif de l’or.
Il n’est pour le poète, qui se jette au milieu de l’action et fait un choix parmi les circonstances, qu’un moyen de toucher le cœur, d’exciter l’imagination et de remuer fortement tous les nobles sentiments de l’âme, comme l’enthousiasme pour les œuvres de Dieu, pâles reflets de sa grandeur et de sa puissance, l’admiration et l’amour pour le bien, l’horreur pour le mal.