J’ai dit que ce moyen est habile, j’ajoute qu’il est souvent perfide, parce qu’il peut se faire qu’un orateur ait eu raison autrefois de penser d’une manière et qu’il ait raison de penser aujourd’hui différemment. J’ajoute encore qu’il est dangereux, parce qu’il peut tourner à la confusion de celui qui l’emploie.
Mais si vous laissez pousser cette racine, les épines sortiront bientôt ; car écoutez la suite de leurs discours : « Opprimons, ajoutent-ils, le juste et le pauvre : » Opprimamus pauperem justum 137. « Ne pardonnons point ni à la veuve » ni à l’orphelin138. […] Mais ce que j’ajoute doit faire encore plus d’impression sur vous. […] Que n’ajoute-t-il que Fulvie et Mélanie l’ont condamné sans l’avoir lu, et qu’il est ami de Fulvie et de Mélanie. […] Je parlerai comme vous, et j’ajouterai que ce doit être la demeure de quelqu’un de ces gens chez qui un Nautre225 va tracer et prendre des alignements dès le jour même qu’ils sont en place. […] Ce n’est pas, ajouta-t-il, que je sois insensible.