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26. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10

Cette éloquence de montre et de vanité a eu cours dans la servitude de la Grèce, lorsque la paix et la guerre n’étaient plus en sa disposition, et que, n’ayant plus d’affaires à s’occuper, elle cherchait de quoi divertir son oisiveté… Ces discours étaient remplis de tout ce que l’orateur possédait et de tout ce qu’il avait emprunté. […] Disons que c’est une éloquence d’affaires et de service ; née au commandement5 et à la souveraineté ; tout efficace et toute pleine de force. […] La souveraine éloquence gouverna ainsi longtemps la plus fine5 partie du genre humain, et présida aux affaires de la Grèce.

27. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Il en est de même, lorsqu’il signifie, contribuer à faire réussir quelque chose : = il a aidé au succès de cette affaire. […] On dira donc : je ne suis pas surpris de la justice que vous ont rendue vos juges. = Vous savez les peines que m’a données cette affaire. […] Celle-ci, par exemple, serait vicieuse. = Étant résolu de partir, nous terminerons cette affaire. […] En marque le temps qu’on emploie à la faire : = il a terminé cette affaire en trois mois. […] Ne dites donc pas : il est arrivé auparavant son frère ; auparavant que l’affaire fût terminée ; mais, avant son frère ; avant que l’affaire fût terminée.

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