Tous entreprennent son éloge ; et chacun, s’interrompant lui même par ses soupirs et par ses larmes, admire le passé, regrette le présent, et tremble pour l’avenir. […] L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de ses ennemis sans en être haï : mais enfin, ce que le roi sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloire de cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu.
Soyez-vous à vous-même un sévère critique : L’ignorance toujours est prête à s’admirer. […] Rappelons aussi ces vers de Dufresny : J’admire la jeunesse et sa vivacité ! […] « Ces vers n’ont paru qu’après la mort de Boileau, et ils ne sont ni assez connus, ni assez admirés.