…Dans l’espoir dont j’entrevois les charmes, Ne m’abandonnez pas, Dieu qui voyez mes larmes ! […] j’ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie !
Mais tant que ceux-ci n’abandonneront pas leur oriflamme, c’est-à-dire les idées naturelles et distinctes, ils triompheront toujours des newtoniens avec la même facilité qu’ils ont triomphé des péripatéticiens. […] Qu’est-ce encore que ces idées naturelles et distinctes que les cartésiens ne doivent pas abandonner, comme si, en ce qui tient à la nature physique, aucune idée distincte et naturelle pouvait contrarier l’observation constante ?