Fénelon n’a-t-il pas orné son Télémaque des faits et des descriptions puisées dans Homère et Virgile ? […] Il y a divers amours, tels que l’Amour de Dieu dont nous lisons un magnifique exemple dans la tragédie chrétienne de Polyeucte ; l’amour paternel, si bien exprimé par le grand prêtre Chrysès que nous voyons, dans l’Iliade, venir racheter sa fille au prix de tous ses trésors ; l’amour maternel, si admirablement développé par Racine, dans sa tragédie d’Andromaque et dans celle d’Iphigénie ; l’amour conjugal si attendrissant dans l’épisode d’Orphée et d’Eurydice, de Virgile ; l’amour filial dont Antigone nous donne un si touchant exemple ; l’amour fraternel, si bien senti par M.
On ne peut pas dire que le style de Térence, de Phèdre, de Salluste, de César, de Cicéron, de Tite-Live, de Virgile, d’Horace, soit le même. […] Avouez que ni Cicéron, ni Varron, ni Lucrèce, ni Virgile, ni Horace, n’eurent la moindre part aux proscriptions.