Après un court éloge du président Bouhier, et une revue rapide de ses titres littéraires, Voltaire entre en matière : « Pourquoi, dit-il, Homère, Théocrite, Lucrèce, Virgile, Horace, sont-ils heureusement traduits chez les Italiens et chez les Anglais105 ? […] Homère l’a été, en anglais, par Pope ; Virgile, par Dryden, Pitt et Warton ; Horace, par Francis ; Lucrèce, par Creech ; Lucain, par Rowe, etc. — En italien, Homère, par Salvini, Cerutti, Cesarotti ; Virgile, par Annibal Caro ; Lucrèce, par Marchetti, etc. ; et toutes ces traductions sont généralement estimées.
Virgile montre également au XIIe livre de l’Énéide, v. 219 et 916, Turnus doutant de lui-même et pressentant sa défaite. […] Virgile, Én. […] C’est le conseil qu’Énée, dans Virgile, adresse à ses compagnons, I, 211 : Durate, et vosmet rebus servate secundis. […] Virgile avait dit, Én.