Parmi les écrivains dont la correspondance, tombée dans le domaine public, a de la célébrité, citons Cicéron, Pline le Jeune, Henri IV, Balzac, Voiture, Bossuet, Fénelon, Racine, madame de Sévigné, madame de Maintenon, Voltaire, Paul-Louis Courier.
Au théâtre, il tient sa place au-dessous de Corneille et de Racine dont il continue la tradition, tout en cherchant à introduire sur la scène plus d’action, plus de mouvement, des effets pathétiques, des allusions philosophiques, et le savoir-faire d’une industrie timide qui corrige Shakespeare. […] Corneille, par deux cents vers admirables répandus dans ses ouvrages ; Racine, par tous les siens ; Boileau, par l’art, inconnu avant lui, de mettre la raison en vers ; un Pascal, un Bossuet, changèrent les Welches en Français. […] Voltaire disait ailleurs, dans une lettre à Brossette, en parlant de Racine et Boileau : « Je regarde ces deux grands hommes comme les seuls qui aient en un pinceau correct, qui aient toujours employé des couleurs vives, et copié fidèlement la nature. […] M. Racine, sont écrites dans un style froid et barbare ; aussi la Motte et ses consorts faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour rabaisser Despréaux, auquel ils ne pouvaient s’égaler.