Il ouvre : l’étranger entre. […] Ses protestations, ses larmes ne servent de rien ; il ne peut, il ne veut pas dire d’où lui vient cet or, ce serait exposer à une perte certaine l’étranger qu’il a sauvé. […] Une mélancolie profonde l’accable ; il reste étranger à tous les délassements, à tous les plaisirs ; il ne contracte de liaison avec personne. […] Le désir de la vengeance céda au chagrin de livrer sa patrie à l’étranger et à la honte de terminer une vie héroïque par une trahison. […] Il trouve son père mort et son bien entre les mains d’un étranger.
À ce portrait, les nations étrangères reconnaissent nos officiers ; elles avouent surtout que lorsque le premier feu de leur jeunesse est tempéré par un peu d’expérience, ils se font aimer même de leurs ennemis.