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230. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Dans l’horreur de cette vaste solitude, on la voit environnée d’ennemis ; ne marchant jamais qu’en bataille ; ne logeant que sous des tentes ; toujours prête à déloger et à combattre l’étrangère que rien n’attache, que rien ne contente ; qui regarde tout en passant sans vouloir jamais s’arrêter ; heureuse néanmoins dans cet état, tant à cause des consolations qu’elle reçoit durant le voyage, qu’à cause du glorieux et immuable repos qui sera la fin de sa course, voilà l’image de l’Église pendant qu’elle voyage sur la terre. » (Exorde du sermon sur l’Unité de l’Église.) […] « Jugez de l’état de ces deux princesses : Henriette, d’un si grand cœur, est contrainte de demander du secours ; Anne, d’un si grand cœur, ne peut en donner assez. » (Oraison funèbre de Henriette de France.

231. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143

A la fin de la phrase, parce que l’oreille, entraînée dans tout le reste par l’abondance des paroles et la rapidité de la déclamation, n’est en état de bien juger des beautés d’une période, qu’au moment où l’orateur est arrivé à son dernier terme, et suspend pour un instant le cours rapide de son discours.

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