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111. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

8° Utilité et Inconvénients du Raisonnement Quintilien, l’un des rhéteurs romains les plus habiles, tout en reconnaissant la puissance du raisonnement, pensait que cependant elle pouvait contrarier l’orateur dans les mouvements de son éloquence ; il avoue avec justice, ce nous semble, que les raisonnements nuisent à l’éloquence, en l’enchaînant dans une multitude de syllogismes et d’enthymèmes qui ne sauraient que lui apporter de la sécheresse et du dégoût. […] Il ne nous appartient point ici d’en développer les avantages ; mais nous dirons avec La Harpe, qu’il est nécessaire d’étudier la logique, même avant la rhétorique, et qu’elle est l’appui le plus fort de l’éloquence. […] Elle doit caractériser essentiellement tout écrivain qui veut réussir ; point d’éloquence sans elle ; le cœur est le sanctuaire où elle réside. […] Filon, a su tracer le caractère de certaines passions avec autant de supériorité que d’éloquence.

112. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Ne cherchons pas dans ses œuvres les accents d’une mélancolie parfois touchante, la fougue d’une verve joyeuse, les explosions orageuses de cette éloquence populaire dont les éclats mirent l’Allemagne en feu. […] C’est la première fois, depuis Commines, que la langue française traite de grands intérêts, avec l’éloquence d’une passion convaincue.

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