Tous les hommes distingués qui vinrent dans cette ville, depuis le consulat de Scévola jusqu’à la fin de la dictature de Sylla, furent ses maîtres : Phédrus, dont il fait tant d’éloges dans sa correspondance, Philon l’académicien, Molon le rhéteur, Diodote le géomètre, qui lui enseigna la dialectique. […] Mais si l’orateur politique prête le flanc aux critiques, l’avocat est au-dessus des éloges. […] Mais d’abord il a été fait : les analyses abondent, et les études, et les dissertations, et les éloges.
Elles rappellent les écrits polémiques de Bossuet : c’est le plus grand éloge que l’on en puisse faire, et elles le méritent. […] Guénard fut couronné par l’académie française, en 1755, c’est-à-dire, quatre ans avant l’éloge du maréchal de Saxe, duquel date la révolution opérée dans l’éloquence académique.