On sait de quelle manière Périclès s’adresse aux femmes d’Athènes dans l’oraison funèbre que lui prête Thucydide (II, 45), et, huit siècles plus tard, le rhéteur Ménandre, donnant des règles sur la manière de consoler dans une oraison funèbre, dit qu’il faut parler différemment aux hommes, aux enfants et aux fem mes, et que, pour ces dernières, il faut avoir soin d’abord « de relever un peu leur personnage par des éloges », ἵνα μὴ πρὸς φαῦλον ϰαὶ εὐτελὲς διαλέγεσθαι δοϰῇς πρόσωπον (Περὶ Ἐπιδειϰτιϰῶν, chap. […] Il faut bien distinguer ces jugements sérieux des plaisanteries comiques dont la tradition s’est perpétuée depuis le vieux poëte Simonide d’Amorgos (poëme Sur les Femmes, dans les Lyrici varii de la collection de Boissonade, et dans les Lyrici græci de Bergk) et l’école d’Aristophane jusqu’à Molière, en passant par Érasme (Éloge de la Folie, chap.
Quant au démonstratif, il comprend l’éloge ou le blâme. […] Du beau et du laid (moral). — Des éléments de l’éloge et du blâme. […] Il faut considérer aussi devant qui on fait un éloge. […] L’éloge (ἐγκώμιον) porte sur les actes. […] Ceux dont l’éloge et les louanges sont célébrés par les poètes ou les logographes.