La Flandre est conquise ; l’Océan et la Méditerranée sont réunis ; de vastes ports sont creusés : une enceinte de forteresses environne la France ; les colonnades du Louvre s’élèvent ; les jardins de Versailles se dessinent ; l’industrie des Pays-Bas et de la Hollande se voit surpassée par les ateliers de la France ; une émulation de travail, d’éclat, de grandeur, est partout répandue ; un langage sublime et nouveau célèbre toutes ces merveilles, et les agrandit pour l’avenir. […] Racine, élève des Grecs, réfléchit dans l’éclat de ses vers l’élégance de son siècle, encore plus que la simplicité du théâtre d’Athènes.
Je ne me suis pas attaché, et c’est avec intention, en traduisant les textes grecs ou latins, à l’élégance des phrases, à l’éclat du style ; ce n’était pas mon but. […] Les actions d’éclat sont la récompense du travail et des périls affrontés. […] Ne vous laissez pas effrayer par le faux éclat du nom romain ; leurs soldats ne sont pas comparables à nos guerriers fidèles et courageux. […] Mais je ne puis voir sans regret et sans indignation que la médiocrité de votre fortune ne vous permette pas de vivre avec l’éclat qui convient à votre mérite. […] Moi-même) je recevrai de ta gloire un nouvel éclat, qui me rendra plus respectable encore aux mortels vertueux.