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93. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

O la pitié de voir labourer une ville ! […] Le gain faict tout, le gain emporte Les rempars d’une ville forte. […] Il n’est ville où de moy lon ne dresse une idole, Où à moy tous les jours une hostie on n’immole. […] On ne voit par les champs qu’enseignes et cornettes478 ; En la ville on ne voit que brebis et pourceaus, En la ville on n’oit plus que vaches et taureaus, On n’oit plus par les champs que tambours et trompettes. De la ville s’en vont trafiques479 et marchants, En la ville s’en vient le bon-homme des champs, Emportant à son col sa charrue inutile.

94. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454

Quant à la beauté du pays, les villes n’ont rien de remarquable, pour moi du moins ; mais la campagne, je ne sais comment vous en donner une idée : cela ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir. […] À dire vrai, les habitants ne se voient guère plus hors des villes ; par là ces beaux sites sont déserts, et l’on est réduit à imaginer ce que ce pouvait être, alors que les travaux et la gaieté des cultivateurs animaient tous ces tableaux.

95. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

— Viens, suis-nous à la ville, elle est toute voisine, Et chérit les amis de la muse divine. […] J’ai vu Corinthe, Argos, et Crète et les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer, et l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs ; La voix me reste.

96. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

— Viens, suis-nous à la ville, elle est toute voisine, Et chérit les amis de la muse divine. […] J’ai vu Corinthe, Argos, et Crète et les cent villes, Et du fleuve Egyptus les rivages fertiles ; Mais la terre et la mer, et l’âge et les malheurs, Ont épuisé ce corps fatigué de douleurs ; La voix me reste. […] Comme on en désespérait et qu’il paraissait même peu éloigné de sa fin, les plus honnêtes gens de la ville et les amis qui lui restaient étaient assemblés chez lui ; on parlait de son mérite, de sa gloire, de tout ce qu’il avait fait ; on rappelait les beaux traits de sa vie et on comptait ses trophées ; il en avait élevé neuf pour autant de batailles gagnées par lui en commandant les armées de la république. […] Ô Déesse, le Dace à nos armes rebelle, Le Scythe vagabond s’inclinent devant toi ; Des peuples, des cités, de la ville éternelle Ta puissance est l’effroi. […] Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes.

97. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Tel passe la moitié de sa vie à se rendre de Paris à Versailles, de Versailles à Paris, de la ville à la campagne, de la campagne à la ville, et d’un quartier à l’autre, qui serait fort embarrassé de ses heures, s’il n’avait le secret de les perdre ainsi, et qui s’éloigne exprès de ses affaires, pour s’occuper à les aller chercher : il croit gagner le temps qu’il y met de plus, et dont autrement il ne saurait que faire ; ou bien, au contraire, il court pour courir, et vient en poste, sans autre objet que de retourner de même1. […] Citons un passage dont l’accent est aussi ému : « Je me souviens d’avoir passé une nuit délicieuse hors de la ville (à Lyon), dans un chemin qui côtoyait le Rhône ou la Saône, car je ne me rappelle pas lequel des deux. […] La faim me prit, je m’acheminai gaiement vers la ville, résolu de mettre à un bon déjeuner deux pièces de six blancs qui me restaient encore. » 1.

98. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Bossuet 1627-1704 [Notice] Né à Dijon, dans une ville qui donna saint Bernard à la France, Jacques-Bénigne Bossuet fut promis à l’Église des le berceau. […] Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une lettre du style de Paul, adressée à ses concitoyens, que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. […] Saint Paul naquit à Tarse, ville qui jouissait du droit de cité romaine.

99. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

La reine, qui ne craignait rien parce qu’elle connaissait peu, s’emporta, et elle lui répondit avec un ton de fureur plutôt que de colère : « Je sais bien qu’il y a du bruit dans la ville ; mais vous m’en répondrez, messieurs du parlement, vous, vos femmes et vos enfants. » En prononçant cette dernière syllabe, elle rentra dans sa petite chambre grise et elle en ferma la porte avec force. […] Augustin Potier, évêque de cette ville, dont la reine avait songé à faire un premier ministre, mais qui était d’une incapacité absolue.

100. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157

Tant d’honneurs ne laissent pas d’être à charge : je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare ; et, quoique j’eusse très-bonne opinion de moi, je ne me serais jamais imaginé que je dusse troubler le repos d’une grande ville où je n’étais point connu. […] Fontarabie (Fons rapidus), ville d’Espagne, située sur la Bidassoa.

101. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Virgile a dit un vieillard de Corycie, ville de Cilicie, repaire des pirates vaincus par Pompée. […] Ville du Puy-de-Dôme, au sud de Clermont-Ferrand.

102. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »

Bruxelles, la plus belle et la plus riche ville des Pays-Bas autrichiens.

103. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »

Lavinium, ancienne ville d’Italie, ainsi nommée par Enée, son fondateur, du nom de Lavinie, sa nouvelle épouse.

104. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — S — article »

Les anciens en distinguoient deux ; la grande Syrthe, qui est à l’entrée d’un golfe, appelé aujourd’hui le golfe de la Sydre ; et la petite Syrthe, qui n’est pas loin de la ville de Tunis, ni de l’endroit où étoit Carthage.

105. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »

Ce sentiment est fondé sur le témoignage de Pline, qui dit que les habitans de la Phrygie (contrée de l’Asie mineure, où fut bâtie la ville de Troie) surent atteler à un char deux chevaux, et Erichthon, quatre de front.

106. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »

On n’en fit usage en France qu’en 1634, au siége de La Mothe, ville forte du duché de Bar, qui a été entièrement rasée.

107. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article »

Il y a sur le canal de Languedoc huit écluses accolées ensemble, qu’on appelle de Fouseraignes ou de Béziers, parce qu’elles y sont près de cette ville.

108. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 403

Il succéda à son père dans le nouvel empire des Latins, que celui-ci avoit fondé en Italie, et bâtit la ville d’Albe, où il transféra le siége de son royaume.

109. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — H — article » p. 413

Après avoir vu son mari et tous ses enfans massacrés à la prise de cette ville, elle devint prisonnière et esclave d’Ue.

110. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »

Il fut tué, en 1591, en voulant surprendre la ville de Saint-Denis.

111. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — Z — article »

Zoïle, rhéteur, natif d’Amphipolis, ville de la Thrace (aujourd’hui Romanie).

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