Il saura le détacher avec art, le produire sur le premier plan.
Ornement du bonheur, soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillard nourriture commune, ……… L’étude…… Rend à son nourrisson la nature asservie ; Au delà du trépas sait prolonger sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ; Pauvre, fait sa richesse, et riche, ses plaisirs.
La duchesse de Bourgogne 1 Jamais princesse arrivée si jeune ne vint si bien instruite, et ne sut mieux profiter des instructions qu’elle avait reçues.
On ne saurait douter que les productions littéraires ne contribuent autant à former le cœur, qu’à orner l’esprit.
Cousin n’avait jamais cessé d’être sensible à la gloire littéraire ; cette passion le suivit dans sa retraite dont il charma les loisirs par des études historiques, où les vues pénétrantes, mais parfois paradoxales d’un savoir aussi précis qu’enthousiaste, s’allient à l’éclat d’une forme magistrale, et à cette puissance d’imagination qui rend la vie à la poussière des morts.
Pendant qu’il parle avec tant de force, une douceur suprême lui ouvre les cœurs, et donne je ne sais comment un nouvel éclat à la majesté qu’elle tempère. » Dans ses mémoires, on sent la présence d’un maître.
Les comiques sont allés plus loin°: se contentant de finir le vers par un iambe, ils ont employé partout ailleurs les pieds que l’on peut mettre aux nombres impairs, savoir le tribraque, le spondée, le dactyle et l’anapeste.
S’élevant et s’abaissant dans son style, il sait le varier selon les sujets : il prête un langage différent au monarque, au héros, au simple citoyen, au berger, en prenant, pour ainsi dire, leurs sentiments et leur âme. En un mot il sait donner à chaque objet le vrai coloris qui lui est propre, et dire chaque chose sur le ton qui lui convient.
Ces merveilles de la poésie ont le pouvoir de nous charmer, et font vibrer je ne sais quelle corde mystérieuse au fond de notre âme.
On sait que les chanteurs dans les fêtes de Bacchus, les tragédiens et les comédiens, furent d’abord έθελονταί.
Ô vous, l’honneur de ce mortel séjour, Ce n’est pas d’hui que ce proverbe court ; On ne l’a fait de mon temps ni du vôtre : Trop bien savez qu’en langage de cour Promettre est un, et tenir est un autre.
En Grèce, les Périclès, les Démosthènes, les Eschyle ; à Rome, les Gracques, les Scipion, les Cicéron et une foule d’autres, n’ont-ils pas su conquérir par le talent de la parole les plus hautes dignités de la République ?
Mais le sentiment de la justice n’était pas tellement éteint encore, qu’il ne se ranimât fréquemment dans les cœurs ; toutes les idées les plus simples n’étaient pas encore arrivées à ce point de renversement total, où rien de ce qui a été ne saurait plus être, où tout se confond, où il faut absolument un nouveau langage, pour exprimer des choses inouïes.
L’histoire n’est pas comme la peinture, qui ne donne que des surfaces et des physionomies ; elle va au fond des choses, elle montre l’homme sous tous les aspects, et, des événements qu’elle analyse, elle doit savoir tirer des conséquences qui présentent à l’esprit un enseignement solide et profitable.
Un grand garçon, bien fait, aimant les vers, ayant de l’esprit, ne sachant que faire, s’avise de se faire présenter, je ne sais comment, à Cirey1.
Il sait que la nature ne peut plaire longtemps à l’homme, si elle ne l’entretient pas de lui-même.
Après ceux qui ont les premières places, je ne connais rien de plus malheureux que ceux qui les envient : si vous saviez ce que c’est !
On sait qu’il fit de Genève la capitale de ce protestantisme dogmatique et rigide dont il façonna l’esprit et les mœurs à l’image de son propre génie.
Je lui courrai sus.