Sans être poëte ou orateur, qui peut m’empêcher d’adorer la poésie et l’éloquence à ma manière, et de répéter bien humblement, mais du fond du cœur, ces vers si touchants de Virgile : Me verò primùm dulces ante omnia Musæ, Quarum sacra fero ingenti perculsus amore, Accipiant !
Si, d’un côté, les prologues et les parabases de l’ancienne comédie rentraient dans les exigences du début, de l’autre, ils étaient contraires à la nature de la poésie dramatique.
La vertu de la poésie Nous avons bien plus de poëtes que de juges et interpretes de poësie ; il est plus aysé de la faire que de la cognoistre1.
C’est le Rubens de la poésie.
Aussi, bien loin de nous choquer, ces sortes de comparaisons nous plaisent-elles dans leurs ouvrages ; et nous les regardons avec raison comme un de ces ornements indispensables, sans lesquels La poésie est morte ou rampe sans vigueur.
Le français en admet un très-grand nombre en poésie : … Sitôt que de ce jour La trompette sacrée annonçait le retour, Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inoudait les portiques… Mais lui-même étonné d’une fuite si prompte, Par combien de serments, dont je n’ai pu douter, Vient-il de me convaincre et de nous arrêter !
Aucun art, même la poésie, ne saurait produire ce qui n’est pas, ou ce qui ne peut pas être.
Une poésie sombre colore ce pamphlet inspiré par un cœur courroucé, qui voit dans tout abus un crime, dans tout adversaire un ennemi (1832).
Ils ont des cités, des rois, des tribunaux, des arts : ils savent cultiver la terre, construire des vaisseaux, sculpter le bois et la pierre, fondre et ciseler les métaux : ils aiment d’instinct tout ce qui fait le charme et l’ornement de la vie, la poésie, la danse, l’harmonie des instruments, et l’harmonie plus douce encore de la parole éloquente. […] Voilà bien la véritable éloquence, sœur de la poésie.
Lisez les plus beaux monuments de l’éloquence et de la poésie ; apprenez-les par cœur ; récitez-les pour vous exercer l’oreille et la mémoire ; écrivez les parties principales de vos harangues : la plume est la meilleure maîtresse de la parole. […] C’est là ce qui distingue l’éloquence de la dialectique pure et ce qui la rapproche de la poésie.
Scarron est, en poésie, le héros du style burlesque. […] Il n’a aucune connaissance et il donne des avis aux savants et aux artistes ; il en eût donné à Vauban sur les fortifications, à Lebrun sur la peinture, à Racine sur la poésie. […] Athènes sauvée par la Poésie Exposition. […] On décide que la patrie d’Euripide sera sauvée, et celle gloire est due à la poésie. […] Les plus beaux vers sont ceux qui ressemblent à de la prose élégante, en retranchant la rime, quelques épithètes, et certains tours particuliers à la poésie.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Qu’un jour la civilisation disparût de notre vieux continent ; qu’il restât des poésies, des chroniques, des médailles, des ruines ; qu’à travers les ravages du temps, l’historien lût le même nom inscrit sur la pierre de l’Escurial, sur le marbre du Capitole, sur le granit des Pyramides ; qu’il le retrouvât dans les débris de Schœnbrünn, de Potsdam, du Kremlin, comme sous les sables des déserts, ajouterait-t-il foi aux témoignages qui feraient de ce nom celui d’un seul conquérant, d’un même potentat, d’un monarque grand entre les législateurs aussi bien qu’entre les guerriers ?
Parmi les orateurs sacrés de notre temps, il se distingue par la hardiesse des vues, par l’essor d’une verve originale, par la nouveauté, l’ardeur, l’éclat, l’imagination, la poésie, les illuminations soudaines, le mouvement, l’accent pathétique.
Ces trois opérations ont lieu, non seulement dans le discours oratoire, mais encore dans la poésie et dans les autres arts, en un mot, dans toutes les productions du génie. […] Mais on les emploie bien souvent dans toutes sortes d’ouvrages en prose, et dans la poésie même.
Celui-ci1 passe Juvénal, atteint Horace, semble créer les pensées d’autrui et se rendre propre tout ce qu’il manie ; il a, dans ce qu’il emprunte des autres, toutes les grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention ; ses vers forts et harmonieux, faits de génie quoique travaillés avec art, pleins de traits et de poésie, seront lus encore quand la langue aura vieilli, en seront les derniers débris ; on y remarque une critique sûre, judicieuse et innocente, s’il est permis du moins de dire de ce qui est mauvais qu’il est mauvais.
« Or si nous étudions le mystère qui se passe en nous lorsque le bonheur nous touche un instant, nous reconnaîtrons sans peine qu’il y est causé par la satisfaction plus ou moins entière d’une ou de plusieurs de nos facultés, soit de l’esprit par la poésie et l’éloquence, soit du cœur par une affection récompensée, soit de la conscience par une action qui l’émeut, soit de tout notre être par un ensemble de choses qui le saisissent à la fois et le transportent hors de lui.
., laissant 150 psaumes, où il célèbre les grandeurs de Dieu par la plus belle et la plus sublime poésie.
Aujourd’hui le mot Olympe signifie également en poésie le ciel.