Béranger sait à merveille résumer une série d’idées dans une rapide image.
Mon imitation n’est point un esclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois.
Son isolement l’afflige et l’inquiète ; l’idée lui vient d’adopter Clodoald ; l’éclat d’un diadème éblouira les yeux du jeune solitaire, et lui fera oublier les crimes de son oncle. […] Tantôt il s’abandonne à son désespoir : plutôt que d’affronter le juste courroux de son père, il se résigne à la plus affreuse misère, aux humiliations, à la mort ; tantôt la tendresse filiale, que le malheur a ranimée en lui, lui inspire de meilleures idées et des mouvements plus heureux. […] Exorde : Il ne s’étonne pas que les Napolitains pensent sans horreur à la destruction de Florence ; mais lui, mais ses compagnons d’infortune peuvent-ils ne pas frémir à cette seule idée ! […] L’histoire des rois fainéants et de l’élévation de la race carlovingienne, connue des élèves, leur fournira sur ce point assez de documents et d’idées.) […] La composition de ce discours n’offre aucune difficulté : les élèves qui méditeront le sujet, avec quelque attention n’auront que le choix entre les idées et les sentiments qui s’offriront en foule à eux.
C’est, dira-t-on, qu’on ne méprise pas une personne qui a la fièvre, et que c’est un mal qui ne nous rend pas vils aux yeux du monde ; qu’ainsi le jugement de ceux qui nous l’attribuent ne nous blesse pas : mais que ceux qui nous imputent des défauts y joignent ordinairement le mépris et causent la même idée et le même mouvement dans les autres.
« Il faut voir dans Montluc le tableau de la bataille de Ver pour prendre une juste idée du soldat et de l’écrivain, de ce courage que rien n’ébranle, de ce style qui ne bronche jamais. » (Géruzez, Hist. de la litt.
Deviser (de divisare, partager) indique l’idée d’une conversation alternée, où chacun a sa part.
Quand une fille aura du bon sens avec une grande piété, elle sera bonne pour tout ; elle sera fidèle à tous ses devoirs, et elle mettra en œuvre tout ce qu’elle aura de talents naturels pour se façonner ; elle vaudra mieux qu’un bel esprit plein de ses pensées et de ses idées en l’air : ce bon sens simple, quand il serait grossier et mal poli, plaira plus aux gens même du monde qu’un caractère plus délicat, mais moins vrai et moins désabusé de soi-même.
Quant à la beauté du pays, les villes n’ont rien de remarquable, pour moi du moins ; mais la campagne, je ne sais comment vous en donner une idée : cela ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir.
Quand on lit ces foudroyantes Catilinaires, on applique sans cesse à Cicéron ce qu’il a dit de Démosthène, ce que je me plais à répéter ici pour lui en faire hommage à lui-même… « Il remplit l’idée que je me suis formée de l’éloquence, et il atteint ce beau idéal, ce haut degré de perfection que j’imagine, mais dont je n’ai jamais trouvé d’autre exemple ».
Adroit à manier l’antithèse, la métaphore, l’hyperbole, il donne l’idée d’un beau corps auquel l’âme fait défaut.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Nous venons d’entendre le grand orateur : écoutons maintenant le publiciste consommé établir avec autant de justesse que de profondeur les principes constitutifs des états ; et que les jeunes gens, qui ont si longtemps entendu déraisonner sur ces grandes questions de politique, apprennent enfin à fixer leurs idées, non d’après les sophistes modernes, mais d’après l’homme de l’antiquité qui a su le mieux, peut-être, joindre le grand art de bien écrire à l’art non moins difficile de penser toujours juste.
Mon imitation n’est point un esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois.
Pensées sur lui-même Enfin, j’ai tiré de l’eau de mon puits ; depuis six ans, j’ai jeté sur le papier bien des idées qui demandent à être mises en ordre.
ignorés de nous-mêmes, qui nous font si imprudemment reculer, au moment de proclamer l’acte du plus grand dévouement, certainement inefficace, s’il n’est pas rapide et vraiment abandonné ; je dirais à ceux qui se familiarisent peut-être à l’idée de manquer aux engagements publics par la crainte de l’excès des sacrifices, par la terreur de l’impôt, je leur dirais : Qu’est-ce donc que la banqueroute, si ce n’est le plus cruel, le plus inique, le plus inégal, le plus désastreux des impôts ?
Ramassez tout ce qu’il y a de grand et d’auguste, voyez un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette puissance sacrée, paternelle et absolue ; voyez la raison secrète qui gouverne tout le corps de l’État renfermée dans une seule tête ; vous voyez l’image de Dieu, et vous avez l’idée de la majesté royale.
Ne nous attachons donc qu’à l’examen de leurs idées, et non à rechercher si j’ai dû leur prêter mon style.
Exemple d’amplification par redoublement d’idées. […] Cette péroraison résume tous les traits du caractère, toutes les grandes idées du discours.
Delavigne), qui, dans un sujet bien différent, exprimait à peu près la même idée que le satirique : Ils ne sont plus, laissons en paix leurs cendres.