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68. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239

Dans leur poésie lyrique, par exemple, chaque verset se forme de deux parties, dont la seconde ne fait le plus souvent que reproduire en d’autres termes l’idée de la première. […] Le style vrai est cette façon de dire tellement d’accord avec la nature de la personne qui parle, la position où elle se trouve, le milieu où elle agit, les circonstances qui l’affectent, que le lecteur ne se figure pas la possibilité de penser ou de s’exprimer autrement, que rien n’indique la recherche, l’embarras, le parti pris d’adopter telle forme, de produire tel effet, de faire un sort, selon l’expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase. […] Le boursouflé et le burlesque disparurent ; mais il resta, sous le nom de style soutenu, je ne sais quelle forme guindée, officielle, académique. On caressa la période, on professa l’amour des circonlocutions, le dédain du mot propre, la personnification continuelle des substantifs abstraits, l’emploi de certaines formes conventionnelles qui revinrent sans cesse et ajoutèrent la monotonie à l’affectation.

69. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »

Le discours mesuré, que je considère ici dans sa forme seulement, par opposition à la prose, consiste dans un certain arrangement des paroles, suivant des règles déterminées. […] L’e muet seul, accompagné d’une ou de plusieurs consonnes, n’ayant qu’un son sourd et imparfait, ne peut jamais terminer le repos ; soit que cet e muet forme la sixième syllabe du vers, soit qu’il forme une syllabe surabondante. […] On appelle stances régulières, une suite de stances qui ont toutes la même forme, soit pour la mesure et le nombre des vers, depuis quatre jusqu’à dix, soit pour le mélange et la combinaison des rimes : telles sont celles que j’ai citées pour exemple de stances de quatre vers. On appelle stances irrégulières, une suite de stances qui ont chacune une forme différente. […] On vient de voir les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers, et qu’il faut exactement, observer pour être un bon et agréable versificateur.

70. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Les martyrs (1809), épopée en prose, fidèle aux formes consacrées, nous montrent l’application souvent artificielle, mais parfois heureuse de la poétique développée dans le Génie du christianisme. […] Souvent les vallées dans la campagne ont la forme d’une arène, d’un cirque, d’un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre. Une vapeur particulière, répandue dans les lointains, arrondit les objets et dissimule ce qu’ils pourraient avoir de dur ou de heurté dans leurs formes. […] Telle est la scène sur le bord occidental ; mais elle change tout à coup sur la rive opposée, et forme avec la première un admirable contraste2. Suspendus sur le cours des ondes, groupés sur les rochers et sur les montagnes, dispersés dans les vallées, des arbres de toutes les formes, de toutes les couleurs, de tous les parfums, se mêlent, croissent ensemble, montent dans les airs à des hauteurs qui fatiguent les regards.

71. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23

Il n’est pas jusqu’à la philosophie qui ne présentât ses doctrines sous la forme dramatique du dialogue ; le lien de la scène était un portique, une promenade, un jardin, la prison de Socrate ou le promontoire de Sunium. […] La folie des sophistes, ce fut de toucher au fond, quand ils devaient se borner à la forme, et, si j’ose employer cette expression, de composer la recette, quand on ne leur demandait que la manière de s’en servir. […] « La nature est riche, dit Vico dans ses Institutions oratoires, l’art pauvre, l’exercice et le travail invincibles… Aussi, ajoute-t-il, les peintres qui veulent devenir excellents ne s’arrêtent pas aux longues et subtiles discussions sur leur art, mais ils passent des années entières à copier les tableaux des grands maîtres. » La meilleure leçon pour l’écrivain est l’étude approfondie des bons modèles, et les travaux qui ont pour but de reproduire les formes de leur style. […] Dès qu’on la veut forger, dès qu’on la coule dans une certaine forme, l’opération est soumise à des lois rigoureuses. » 4.

72. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Smith pense que la première forme du verbe fut l’impersonnel, il pleut, il tonne, etc., ce fut sa forme radicale, parce qu’elle sert simplement à affirmer un événement, un état de choses. […] avec quelle facilité il prend les diverses formes qu’on veut lui donner ! […] La poésie, même dans ses formes les plus délicates et les plus humbles, en présente une multitude d’exemples. […] Cette forme interrogative éveille l’auditeur et le frappe plus vivement. […] Rien ne fait un plus mauvais effet que l’emploi trop fréquent et mal appliqué de cette forme du discours.

73. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Les Rhétoriques, même les plus estimées, ont le défaut de porter presque toujours l’attention sur les formes extérieures du discours. […] Est-ce la forme d’un triangle qui s’y dessine, j’ai l’idée d’un triangle. […] Sous cette dernière forme il prend le nom d’amplification. […] … Mais cette forme est lente, et l’auditeur supplée aisément la disjonctive. […] Il est aisé de voir que chacune de ces circonstances veut une forme d’éloquence particulière.

74. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Les connaissances profondes doivent seules fournir les matériaux dont l’assemblage forme le fond de toute composition estimable. […] Un goût délicat forme un judicieux critique ; mais il faut du génie pour être orateur ou poète. […] Après les couleurs, nous allons nous occuper des formes des corps. […] C’est ainsi qu’en fait de belles formes, un cercle, un carré, un triangle, un hexagone, flattent l’œil par leur régularité. […] On nous l’apporta sous trois formes différentes, le saxon, le danois et le normand ; et toutes trois se sont fondues dans notre langue.

75. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

C’est donc la narration ou le récit qui forme le fondement et la base de cette espèce de poésie. […] Il présente aussi, sous une forme visible, les passions, les vertus et les vices. […] Le début terminé, le poète commence immédiatement le récit, qui forme ce qu’on appelle le nœud ou intrigue de l’action. […] Ces paroles, qui montrent que la versification est la forme naturelle et ordinaire, quoique non absolument essentielle de la poésie, nous fournissent la réponse à la question posée plus haut. […] Le poète y prend le ton et le style de la grande épopée, pour qu’il y ait contraste entre le fond et la forme, et pour que l’action paraisse ainsi plus comique.

76. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Quelquefois, malgré la rapidité de la composition, il revêt sa pensée de la forme la plus irréprochable. […] Il est plus attaché à la force, à la profondeur des idées, à la solidité du raisonnement qu’au brillant de la forme et aux séductions du style. […] Cette pièce ne peut être regardée comme une comédie de caractère ; la distraction ne forme pas, à proprement parler, un caractère. […] Il n’a pas une forme de convention, il ne cherche pas à faire des phrases symétriques, il laisse couler son vers, selon le sujet, selon le moment. […] Il a une facilité non moins merveilleuse à faire prendre au vers français toutes les formes imaginables.

77. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

Les œuvres littéraires peuvent choisir entre deux formes bien distinctes : la prose et les vers. […] On a coutume de comprendre par le mot poésie l’expression de la pensée sous une forme rythmique ; mais chacun sait que ce mot se prend aussi dans un sens bien plus général et bien plus étendu. […] Ainsi le génie peut se manifester sous plusieurs formes, dans les arts et même dans les sciences : Homère, Sophocle, Michel-Ange, Raphaël, Bossuet, Napoléon, sont des hommes de génie, et en même temps des poètes inspirés. […] L’architecture et la sculpture parlent aux yeux par la grandeur, la noblesse, la grâce des proportions et des formes ; la peinture, par la vérité de la composition, la richesse des couleurs et la perfection du dessin.

78. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Si vous en trouvez des formes différentes à travers l’histoire, analyser et déterminer ces formes d’après des exemples. […] Vous prendrez la forme d’une lettre. […] La forme doit être vive et animée. […] La vérité du fond et la simplicité de la forme, voilà le naturel. […] Celle-ci ne revêt pas la forme élégante des maximes de La Fontaine ; elle est énoncée dans la forme sèche et concise propre aux proverbes populaires.

79. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »

Voici l’idée qu’il s’en forme, et de quels traits il le caractérise : « J’aime à me peindre ce citoyen généreux méditant dans son cabinet solitaire. […] Écoutez, et comprenez, s’il est possible, quelque chose à ce qui suit : « Comment anéantir des formes qui ne sont point notre ouvrage, et qui sont le résultat nécessaire de mille combinaisons faites sans nous ? […] Quand il dit, par exemple, que les grands hommes pèsent sur l’univers et l’univers sur eux, cette idée, à force de vouloir être grande, peut n’être pas très claire, et, présentant plusieurs sens, ne vous arrête sur aucun ; choisissant de préférence le terme abstrait, il donne trop souvent à ses phrases une forme métaphysique qui peut fatiguer l’attention du lecteur, d’autant plus que les idées sont accumulées ; il place quelquefois des tournures et des expressions familières qui, entourées de phrases du ton le plus noble, ont un air étranger à sa diction, etc. ».

80. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

Le style sera clair, précis, grave et naturel ; il variera dans ses formes, suivant le sujet et les circonstances. […] Différentes formes de l’histoire. […] On peut la diviser, quant à la forme et au sujet, en plusieurs espèces.

81. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Il régla la forme des habits, fixa les dépenses de la table, interdit l’usage des souliers à la mode de Berne, fit attacher au pilori un citoyen surpris avec un jeu de cartes. […] Les quatre livres que renferme cet ouvrage traitent : 1° de Dieu, 2° de Jésus médiateur, 3° des effets de cette médiation, 4° des formes extérieures de l’Église. […] Par le fond et la forme, elle nous révèle le caractère de Calvin, et les exigences impérieuses de son gouvernement temporel et spirituel.

82. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Elle leur défend encore plus fortement que les lois civiles de se faire justice à eux-mêmes : et c’est par son esprit que les rois chrétiens ne se la font pas dans les crimes de lèse-majesté même au premier chef, et qu’ils remettent les criminels entre les mains des juges pour les faire punir selon les lois et dans les formes de la justice. […] Et c’est pourquoi, afin d’y agir comme fidèles dispensateurs de cette puissance divine d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépositions des témoins, et selon toutes les autres formes qui leur sont prescrites ; ensuite desquelles1 ils ne peuvent en conscience prononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent. […] Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu’aujourd’hui, et chacune d’elles forme cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière. […] À la suite desquelles ; ensuite ne s’emploie plus aujourd’hui comme préposition que dans les formes suivantes, ensuite de cela, ensuite de quoi. […] Cousin dit de Pascal (Études sur les Pensées) : « Dans Pascal, la forme n’est pas autre chose que le vêtement le plus transparent que prend la pensée pour paraître le plus possible telle qu’elle est, créant elle-même l’expression qui lui convient, qui n’ôte rien, mais surtout n’ajoute rien à sa valeur propre.

83. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

C’est que chaque ouvrage est un tout, et qu’elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s’écarte jamais ; elle prépare en silence les germes de ses productions ; elle ébauche par un acte unique la forme primitive de tout être vivant ; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit. […] L’esprit humain ne peut rien créer : il ne produira qu’après avoir été fécondé par l’expérience et la méditation ; ses connaissances sont les germes de ses productions ; mais, s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’il s’élève par la contemplation aux vérités les plus sublimes, s’il les réunit, s’il les enchaîne, s’il en forme un tout, un système par la réflexion, il établira sur des fondements inébranlables des monuments immortels1. […] Les grâces de la figure, la beauté de la forme, répondent dans le cygne à la douceur du naturel ; il plaît à tous les yeux ; il décore, embellit tous les lieux qu’il fréquente ; on l’aime, on l’applaudit, on l’admire. Nulle espèce ne le mérite mieux : la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants ouvrages ; coupe de corps élégante, formes arrondies, gracieux contours, blancheur éclatante et pure, mouvements flexibles et ressentis, attitudes tantôt animées, tantôt laissées dans un mol abandon, tout dans le cygne respire la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oiseau de l’amour ; tout justifie la spirituelle et riante mythologie d’avoir donné ce charmant oiseau pour père à la plus belle des mortelles. […] Elles ont sous leurs formes sévères un charme qui nous plaît.

84. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

La civilisation grecque tout entière, la pensée grecque sous toutes ses formes est pénétrée d’idéal : il est remarquable que la littérature philosophique, par exemple, est toute spéculative. […] Un critique a comparé une certaine partie de cet ouvrage à un poème épique, tant pour la nature des faits qui y sont rapportés que pour la forme majestueuse et presque poétique que l’auteur lui a donnée. […] Mais nous possédons nombre de lettres d’hommes politiques ou de célèbres auteurs, dans lesquelles, indépendamment du charme de la forme, nous trouvons de précieux documents historiques et de vivants portraits. […] Enfin sa critique est plus large que celle de Boileau : il ne méprise pas comme lui notre vieille littérature, et tient en certaine estime les formes poétiques du moyen âge même, qu’il croit mériter d’être étudiées. […] Mais ce n’est pas tant la forme de mon ouvrage que je tiens à vous faire apprécier à l’avance, c’est sa matière et son utilité.

85. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577

Ses œuvres sont une encyclopédie qui embrasse la philosophie, la politique, l’histoire, la poésie, l’éloquence et les arts, l’antiquité et les temps modernes, la littérature étrangère et contemporaine, en un mot toutes les formes de l’esprit humain, depuis le cèdre jusqu’à l’hysope. […] Un vrai classique, comme j’aimerais à l’entendre définir, c’est un auteur qui a enrichi l’esprit humain, qui en a réellement augmenté le trésor, qui lui a fait faire un pas de plus, qui a découvert quelque vérité morale non équivoque, ou ressaisi quelque passion éternelle dans ce cœur où tout semblait connu et exploré ; qui a rendu sa pensée, son observation ou son invention, sous une forme, n’importe laquelle, mais large et grande, fine et serrée, saine et belle en soi ; qui a parlé à tous dans un style à lui, et qui se trouve aussi celui de tout le monde, dans un style nouveau, sans néologisme, nouveau et antique, aisément contemporain de tous les âges. […] Des formes nouvelles de talents se produisent chaque jour ; toutes les règles d’après lesquelles on s’était accoutumé à juger les choses mêmes de l’esprit sont déjouées ; l’étonnement est devenu une habitude ; nous marchons de monstres en monstres. […] Prémunis par là contre bien des agitations insensées, sachons nous tenir à un calme grave, à une habitude réfléchie et naturelle, qui nous fasse tout goûter selon la mesure, nous permette une justice clairvoyante, dégagée des préoccupations superbes, et, en sauvant nos productions sincères des changeantes saillies du jour et des jargons bigarrés qui passent, nous établisse dans la situation intime la meilleure pour y épancher le plus de ces vérités réelles, de ces beautés simples, de ces sentiments humains bien ménagés, dont, sous des formes plus ou moins neuves et durables, les âges futurs verront se confirmer à chaque épreuve l’éternelle jeunesse.

86. (1854) Éléments de rhétorique française

L’ensemble de ces principes invariables forme ce qu’on appelle la grammaire générale. […] L’analyse de ces espèces de mots forme la première partie de la grammaire générale. […] En français, le pluriel se forme ordinairement par l’addition d’un s. […] C’est la forme extérieure de l’art, et, comme disaient les anciens, l’éloquence du corps. […] Nous avons choisi les formes qui donnent à la pensée une force ou une grâce particulière.

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