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62. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Ne vous étonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille ; car j’y prends beaucoup d’intérêt. […] Son cœur a été tout entier342 à son Dieu, à son roi, à sa famille et à ses amis. […] Né à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de sa famille, qui le destinait à la robe, et se jeta dans le noviciat des Jésuites (1648) à l’âge de seize ans. […] Combien de honteux dans les familles particulières ! […] Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfection, qui ont cherché le naturel dans les formes les plus nobles et les plus choisies : c’est notre Virgile français.

63. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »

Cependant cinq ou six cents familles du royaume sont ou dans les larmes ou dans la crainte : elles gémissent, retirées dans l’intérieur de leurs maisons, et redemandent au ciel des frères, des époux, des enfants.

64. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »

Car à qui appliquerait-on plus à propos ces paroles que disait autrefois à Dieu même le modèle de la patience et de la misère, qu’à celui qui, par le courroux du ciel et de votre majesté, s’est vu enlever en un seul jour, et comme d’un coup de foudre, biens, honneur, réputation, serviteurs, famille, amis, santé, sans consolation et sans commerce, qu’avec ceux qui viennent pour l’interroger et pour l’accuser ?

65. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168

Ils n’ont aucun arrêt : ce sont esprits volages, Qui souvent sont tout gris avant que d’être sages ; Et doit-on souhaiter, pour leur utilité, De voir finir leur vie avecque leur beauté : Semblables à ces fleurs dont Vénus se couronne, De qui jamais les fruits n’enrichissent l’automne Oubliez, oubliez l’amour de ce berger, Et prenez en son lieu quelque bon ménager, De qui la façon mâle, à vos yeux moins gentille, Témoigne un esprit mûr à régir sa famille, Et dont la main robuste au métier de Cérès Fasse ployer le soc en fendant les guérets.

66. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -

Saint François de Sales 1567-1622 [Notice] Issu d’une ancienne famille de Savoie, né au château de Sales, voué à Dieu par sa pieuse mère, Françoise de Sionas, il fit ses études au collége d’Annecy, sa rhétorique à celui de Clermont, sa philosophie en Sorbonne.

67. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

D’ailleurs il n’a pas de fortune et il a de lourdes charges de famille. […] Amour de la famille, amour de la patrie, amour de l’humanité. […] Plusieurs jeunes gens appartenant à des familles de Lyon, après avoir achevé leurs études et obtenu le diplôme final, ont formé le projet de faire ensemble, pendant trois semaines, un voyage de touristes en Savoie et en Suisse. […] – Faire d’après Molière un tableau de la famille d’Harpagon, et montrer comment l’avare se fait mépriser par tous et rend à tous la vie insupportable. […] Pharnace, second fils du roi, accourt pour épouser Monime qui hait en lui l’allié des Romains, ennemis de sa famille ; elle le repousse avec énergie, et va, éperdue, implorer le secours de Xipharès.

68. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

Le comte de Maistre, alors ambassadeur du duc de Savoie à Saint-Pétersbourg, avait dû se séparer de sa famille ; il n’avait pas encore vu sa fille Constance, née quelques mois après son départ.

69. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264

Il n’hésita pas à fixer sa famille errante dans ce beau, dans cet industrieux séjour1.

70. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

La terre lui présente tous ses crimes et ceux de sa famille ; le ciel, des aïeux, qui la font rougir ; les enfers, des juges qui la menacent. […] Un Dieu cruel a perdu ta famille ; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille. […] Je demeure en Épire ; Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, À toute ma famille ; et c’est tissez pour moi, Traître, qu’elle est produit un monstre tel que toi.

71. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

La chevalerie ayant fait son temps, et ses armes n’étant plus de saison, il fallut bien que le dictionnaire suivit les progrès de la science ; et l’usage adopta baguette, arquebuse, bombe, arsenal, alarme, alerte, bandière, bandoulière, barricade, bastion, escalade, escadron, carabine, canon, colonel, condottière, escarmouche, estoc, escrime, fleuret, pertuisane, redoute, soldat, spadassin, brave, bravade, bravoure, bravache, forfanterie, et autres mots de même famille. […] Nous ne conseillerons pas davantage de remettre en vigueur l’usage qui donnait un sens réfléchi à toute une famille de verbes dépourvus de la forme pronominale : affaiblir, escrimer, ourvoyer, faire voir, mesler, montrer, passer, repaistre, reposer, renouveler, ruer, terminer, pour s’affaiblir, s’escrimer, se fourvoyer, se faire voir, se mêler, se montrer, se passer, se repaître, se reposer, se renouveler, se ruer, se terminer […] Assujetir l’écriture aux lois de la prononciation, c’eût été déclasser les mots, et falsifier cet air de famille qui est comme leur état civil.

72. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »

Quel est le citoyen, qui, en voyant cet homme si grand et si simple, ne doive s’écrier du fond de son cœur : Si la frontière de ma province est en sûreté, si la ville où je suis né est tranquille, si ma famille jouit en paix de son patrimoine, si le commerce et tous les arts viennent en foule rendre mes jours plus heureux, c’est à vous, c’est à vos travaux, c’est à votre grand cœur que je le dois »103.

73. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »

L’homme qui parle est l’envoyé du ciel : la cause qu’il défend est celle de la vérité et de la vertu : ses titres, la loi de la nature empreinte dans tous les cœurs, et la loi révélée, écrite et consignée dans le dépôt des livres saints : ses clients, la nature, dont il défend les droits ; l’humanité, dont il venge l’injure ; la faiblesse, dont il protège le repos et la sûreté ; l’innocence, à laquelle il prête une voix suppliante pour désarmer la calomnie, ou des accents terribles pour l’effrayer ; l’enfance abandonnée, pour qui il cherche dans son auditoire des cœurs paternels ; la vieillesse souffrante, l’indigence timide, la grande famille de J.

74. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529

Il tenait sans cesse près de son cœur, comme pour le réchauffer, sa famille, son enfant, ses frères, quelques amis.

75. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »

Comblés des bienfaits de ces souverains, ils enseignèrent publiquement les langues anciennes ; et un des Lascaris, de la famille des empereurs de Nicée, ne dédaigna pas d’ouvrir une école de grammaire latine et grecque.

76. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Si pour exprimer, par exemple, la population d’un village, je dis qu’il est composé de douze cents feux, la figure est dans le mot feux ; et si je lui substitue le mot familles, la pensée est également exprimée, mais la figure a disparu. […] Coucy dit à Vendôme, dans Adélaïde du Guesclin, en parlant de la famille des Capets : Tôt ou tard il faudra que de ce tronc sacré Les rameaux divisés et courbés par l’orage, Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage. […] C’est par allusion qu’Ajax reproche à Ulysse (liv. 13 des Métamorphoses) d’avoir eu dans sa famille un banni pour le crime de fratricide.

77. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Esther, juive de la tribu de Benjamin, et fille d’Abigaïl, frère de Mardochée, d’une famille considérable par son rang. […] Pompée, fils de Pompée Strabon et de Lucilia, d’une famille noble, né à Rome l’an 106 avant Jésus-Christ, attaché au fameux Sylla, qui dans la suite se fit nommer dictateur perpétuel. […] La petite est en Europe, et comprend, au midi, la presqu’île de Crimée (anciennement Chersonèse Taurique), gouvernée par un prince appelé Kan des petits Tartares ; au nord, le pays des Tartares Nogais, divisés en hordes, c’est-à-dire, assemblées de familles, qui obéissent à leurs Murses, ou chefs de tribus.

78. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

Il revient le lendemain et les jours suivants, et finit par tirer cette famille de la misère. — Réflexions. […] L’abbé Beauregard comprend alors qu’il a affaire à un homme exaspéré par la misère ; il le reprend avec douceur, le console, le soulage, lui remet de l’argent, et rend un père à sa famille en lui prouvant qu’il y a une Providence. […] Les lettres familières sont celles que nous sommes appelés à écrire, tous les jours de notre vie, aux personnes de notre famille, à nos intimes, à nos connaissances.

79. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300

C’était une lecture de père de famille, dans le temps des conseils minutieux et réitérés, où le fabuliste était complice des réprimandes, et le docteur de la morale domestique.

80. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34

Lorsqu’un homme a commis quelque faute de conduite, soit dans les affaires de sa famille, ou dans le gouvernement d’un Etat ou le commandement d’une armée, ne dit-on pas toujours : « Un tel a fait un mauvais pas dans une telle affaire ? 

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