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2. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Parmi les genres secondaires, Boileau n’a pas fait mention de l’apologue, pas plus que de la poésie didactique, d’ailleurs. […] Combien la Pharsale de Lucain est plus froide et plus artificielle que l’Énéide, toute proportion gardée d’ailleurs ! […] D’ailleurs, certains génies ont le don rare et supérieur d’être leur propre critique, et de l’être avec impartialité et désintéressement. […] D’ailleurs, c’est de tout temps et chez tous les peuples que le Parnasse a jugé les fables de son apanage. […] Partout d’ailleurs, dans votre ouvrage, on remarque un goût sûr, une critique fine et profonde, une science que votre modestie cherche vainement à dissimuler.

3. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »

C’est donc un enseignement théorique que le professeur de rhétorique de province ajoute à l’enseignement tout pratique de Paris, et il n’est pas douteux que, toutes choses égales d’ailleurs, cette addition ne contribue à jeter un grand intérêt dans les leçons, à bien ordonner les idées des élèves et à former leur jugement. […] Fort heureusement pour nous, deux hommes d’un savoir exact et d’une érudition éprouvée, moins élevés assurément que les auteurs précédemment nommés, mais plus accessibles aux classes de nos collèges, pour lesquelles ils ont d’ailleurs précisément travaillé, l’abbé Batteux et Domairon, nous ont laissé des ouvrages où se trouve tout ce que les jeunes gens peuvent désirer de savoir sur l’objet qui nous occupe ici : l’un y a consacré trois volumes de ses Principes de littérature l’autre a écrit pour le même objet sa Rhétorique française et sa Poétique française en deux volumes. En réduisant ces deux traités, en les débarrassant du fatras métaphysique auquel les deux écrivains se laissaient trop facilement entraîner ; en augmentant le nombre des exemples, diminuant l’étendue de quelques-uns d’eux et les appropriant davantage au sujet ; en ajoutant enfin quelques détails visiblement oubliés ou omis mal à propos, et redressant quelques jugements ou quelques faits historiques, il nous a semblé qu’on pouvait en tirer un petit volume où ne manquerait rien d’essentiel, et dont le nom des auteurs primitifs, cité à toutes les pages, garantirait d’ailleurs les excellents principes.

4. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »

Cette opinion a d’ailleurs pour elle d’imposantes autorités. […] S’il ne s’agissait, d’ailleurs, que de lutter d’autorités, il ne serait pas difficile de trouver nombre d’auteurs, surtout parmi les poètes et les vrais critiques, qui ont été d’un avis tout contraire, n’admettant jamais parmi les poèmes les ouvrages en prose, quelque poétiques qu’ils fussent. […] Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvrage où cette vertu ne serait pas respectée, réunît-il, d’ailleurs, toutes les autres qualités requises, serait à juste titre regardé comme mauvais, parce que, si l’on a eu raison de dire : rien n’est beau que le vrai, on doit dire avec plus de raison encore : rien n’est beau que l’honnête.

5. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Peu de nos écrivains ont d’ailleurs été, en partie du moins, réimprimés plus souvent. […] Rousseau quelque chose de cette qualité distinctive d’Horace, qui consiste à combiner entre eux les mots d’une manière inattendue et piquante : Dixeris egregie, notum si callida verbum Reddiderit junctura novum… Rousseau, d’ailleurs, dit lui-même, dans la préface de ces Œuvres, « qu’il avait tâché de se former sur Horace, comme celui-ci s’était formé sur les anciens lyriques ». […] « Voilà du feu », dit La Harpe, un peu trop rigoureux, d’ailleurs, pour le commencement de cette pièce ; « voilà du mouvement, des images : nous avons retrouvé l’ode. » Et Le Brun : « La chute de cette strophe est admirable. » 1. […] Rousseau a dit de lui-même, dans sa prose quelque peu lourde : « Je suis obligé d’avouer que si j’ai jamais senti ce que c’est qu’enthousiasme, ç’a été principalement en travaillant à ces cantiques. » Il n’a d’ailleurs prétendu que donner une imitation libre des psaumes de David, qui lui semblaient ce qu’il y a de plus propre « à élever l’esprit et en même temps à remuer le cœur ».

6. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »

Nous y voyons d’ailleurs les plus grands héros que Rome et la Grèce aient produits. […] Il peint d’ailleurs, sous des traits frappants et vrais, les grands hommes qu’il veut faire connaître. […] Cet ouvrage d’ailleurs respire la vertu et la fait aimer. […] Ces mémoires réunissent d’ailleurs tout ce qu’il y a dans cette époque de plus curieux, de plus instructif et de plus agréable. […] Cette histoire donne d’ailleurs une très juste idée de l’ancienne constitution du gouvernement anglais.

7. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Tel fut néanmoins, de son vivant, l’éclat de sa réputation, qu’elle balançait presque celle de son ainé : illusion qu’il se gardait bien d’ailleurs de partager, ayant pour celui-ci autant de respect et d’admiration que de tendresse. […] Il y a un peu de déclamation dans ce vers, qui nuit d’ailleurs au juste rapport des mots et à l’accord des images que le suivant présente ; car si l’on peut dire l’éclat d’une dignité, on ne saurait dire de même l’éclat d’un précipice. — Dans ses monologues, Corneille n’évite pas en général avec assez de soin le faste et l’exagération des paroles. […] Le tutoiement, d’ailleurs assez ordinaire alors entre les personnes de même rang ou de même naissance, et particulièrement usité sur notre théâtre à cette époque (voy. […] Cette locution, qui a vieilli, produit d’ailleurs dans la versification un effet désagréable. […] Ce n’est d’ailleurs qu’un retour à l’ancienne orthographe.

8. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5

S’il y en avait un seul, ce serait un de ces phénomènes, que la nature ne produit que dans l’espace de plusieurs siècles ; et l’on pourrait d’ailleurs assurer qu’à l’appui de ces connaissances, il eût marché d’un pas bien plus ferme, et se fût bien plus avancé dans la carrière. […] Quelles ressources d’ailleurs n’offrent point les Belles-Lettres contre l’ennui, ce fardeau, ce poison de l’âme, qui bien souvent en est accablée et dévorée, dans le centre même des plaisirs les plus piquants et les plus variés !

9. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444

D’ailleurs je n’aime pas le pronom personnel vous : quand un poëte lyrique adresse ses concerts au chantre du printemps, il mêle sa voix à la sienne ; ce ton respectueux ôte du charme à ses accents. » Lebrun. […] D’ailleurs, ce mot a vieilli.

10. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

D’ailleurs, que pouvait-on attendre d’une nation qui avait si rudement traité les citoyens de Mytilène, innocents de tout crime, possédés seulement du regret de la liberté perdue ?  […] « Et d’ailleurs, quand tu dois être préoccupé de si graves intérêts, pourquoi te détourner dans ta marche rapide ? […] Ne croyez pas d’ailleurs que des troupes soient invincibles parce que le chef en ignore le nombre. […] Je suis d’ailleurs vivement peiné de faire la guerre à un peuple avec qui je voudrais avoir des, relations amicales. […] Et d’ailleurs, mon cœur se révolte à cette idée : car j’ai appris à braver toujours les périls, à combattre au premier rang avec nos guerriers, pour soutenir la gloire éclatante de mon père et la mienne.

11. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Il n’y a pas une de ses tragédies qui n’offre des traits vigoureusement prononcés, des conceptions heureuses, des scènes, des actes même d’un bel effet : toutes se distinguent par une diction pure, mais froidement correcte, qui ne tombe jamais, il est vrai, dans la bouffissure gigantesque de Dubelloy, ni dans la dureté tudesque de Lemierre, mais qui n’étincelle pas, comme celle de ces deux poètes (si loin d’ailleurs de M. de La Harpe), de cette foule de beaux vers, de grandes idées, de traits imprévus, et d’autant plus précieux, qu’il faut les payer plus cher, et les attendre plus longtemps. […] Soit qu’il fût persuadé que l’on ne doit pas plus composer avec le faux goût qu’avec les mauvaises mœurs, soit que le ton dur et tranchant tînt essentiellement à son caractère ou à l’inexpérience de l’âge, il crut qu’il suffisait d’avoir raison, et ne songea qu’à le prouver, insensible d’ailleurs, ou complètement sourd aux clameurs qu’il ne pouvait manquer d’exciter autour de lui. […] que la plus indispensable des dispositions dans un traducteur, est cette espèce d’analogie naturelle qui le rapproche, à son insu, du modèle qu’il se propose d’imiter, qui établit d’avance entre eux un rapport de goût et de sentiments, sans lequel le traducteur, quel que soit d’ailleurs son talent, restera toujours infiniment au-dessous de son auteur. […] Mais ce genre excita lui-même de nombreuses et vives contestations parmi les gens de lettres ; nous ne les réveillerons point ici : un seul mot d’ailleurs décide la question. […] Pourquoi d’ailleurs envier au fécond versificateur qui nous a donné Virgile, la gloire de nous rendre Lucrèce, mais Lucrèce dépouillé de ses vieilles erreurs de physique, et consacrant ses beaux vers à des découvertes importantes, à des vérités de tous les temps ?

12. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -

On pourrait d’ailleurs, dans ce cas, mettre le Traité de la poésie entre les mains des élèves comme livre de lecture : ce qui serait d’autant plus facile à faire que cet ouvrage est, au dire de beaucoup de juges compétents, agréable à lire. […] De nos jours, dit-il, on est inondé de classiques, qui ne sont à vrai dire que des nomenclatures : l’élève n’en a pas plutôt lu un paragraphe, que déjà il bâille, l’ennui le saisit, et il est dégoûté du livre et de la science. — D’ailleurs, toutes les questions n’ont pas une égale importance ; et nous avons nous-même pris soin d’en indiquer un certain nombre que l’on peut se contenter de faire lire attentivement.

13. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14

Il a souvent prêté aux personnages qu’il fait parler une vigueur qui était d’ailleurs un des traits de son caractère personnel. […] Ces nouvelles ayant en peu de jours été portées par toute la France, le parlement, qui était à Tours, alarmé d’ailleurs des entreprises et des menées des ligueurs qui l’environnaient de tous côtés, dépêcha au roi Paul Huraut de Valegran, maître des requêtes et depuis archevêque d’Aix, par lequel il lui proposait qu’il ne voyait plus qu’un expédient pour sauver l’Etat : c’était que, comme autrefois on avait vu à Rome deux princes associés au gouvernement de l’empire, ainsi dans cette occasion l’oncle et le neveu régnassent conjointement, l’un ayant la conduite des affaires, l’autre celle des armes, et tous deux ralliant les religions ensemble.

14. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »

Il fallait d’ailleurs fortifier par d’incontestables preuves l’éloge des héros dont nous honorons la tombe. […] Abandonnant, à l’imagination l’incertitude de l’avenir, mais ne consultant que leur cœur sur la certitude du présent, persuadés d’ailleurs que le vrai salut du soldat est plutôt dans la mort qu’il trouve au sein de la vengeance que dans la fuite qui ne sauve que sa vie, ils ont évité la honte attachée au titre humiliant de vaincus ; ils se sont en quelque sorte identifiés avec la victoire, et leur âme, exempte de crainte, est sortie du combat avec toute sa gloire, sans avoir même senti pencher la balance du destin ».

15. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174

Ne vous semble-t-il pas d’ailleurs que ces portraits exprofesso où l’auteur arrête le personnage dans sa marche pour le faire poser, en quelque sorte, ont presque toujours je ne sais quoi d’apprêté et de déclamatoire, et qu’il est un moyen bien plus naturel de faire apprécier le héros, c’est l’action et le dialogue ? […] C’est d’ailleurs un de ceux dont on a le plus souvent donné la théorie, bien qu’il soit le plus indépendant des règles, le plus varié, le plus capricieux dans son allure, le seul qui permette à l’écrivain de laisser courir sa plume la bride sur le cou, comme disait madame de Sévigné. […] Les portraits de M. de Lamartine dans ses ouvrages historiques, si brillants d’ailleurs, pèchent par la monotonie de la forme.

16. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

L’intérêt, d’ailleurs, ne lui vient pas seulement de la chose elle-même, mais aussi de la manière dont la chose est présentée : ainsi, il y a deux manières d’intéresser dans l’épigramme, par le fond et par le tour. […] Le madrigal n’est d’ailleurs assujéti à aucune règle spéciale pour le choix de la mesure et l’arrangement des vers. […] L’équivoque caractérise donc l’énigme : elle y donne le change au lecteur qui d’ailleurs doit s’y attendre ; la métaphore et l’antithèse sont les principales figures propres à ce genre de poésie, qui demande la brièveté, la justesse et la précision.

17. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Athalie, qui depuis plusieurs années s’est emparée de la couronne, demande au grand prêtre cet enfant contre lequel elle conçoit d’ailleurs quelques soupçons. […] Quant au langage, les comédies sont en vers ou en prose ; ces dernières, toutes choses égales d’ailleurs, sont toujours considérées comme de beaucoup inférieures aux comédies en vers. […] Toutes choses d’ailleurs égales, les connaisseurs mettent au premier rang la comédie de caractère ; au second la comédie de mœurs ; et au troisième la comédie d’intrigue. […] L’oreille, d’ailleurs, n’était pas, de son temps, assez scrupuleuse, et ses vers n’ont pas toute l’harmonie désirable. […] Et tout cela est vrai de notre temps comme du sien ; seulement les beaux vers sont de trop, car on ne les entend pas, et, d’ailleurs, il faut bien le dire, à mesure qu’on mêle aux ouvrages de littérature un plus grand nombre d’assaisonnements étrangers, le mérite littéraire s’affaiblit et finit par disparaître.

18. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »

Voici comme il s’en exprime, dans un article, d’ailleurs fort indulgent, sur le meilleur ouvrage de Thomas, son Essai sur les Éloges. […] Thomas procède peut-être d’une manière un peu trop uniforme : il emploie trop souvent l’analyse et l’épuise trop souvent : il se sert quelquefois de termes de science et d’art qui présentent à l’esprit des idées trop vagues, comme les mots de calcul, de choc, de résistance, de frottement, expressions qui semblent d’ailleurs un peu sèches, lorsqu’il s’agit de morale et de littérature.

19. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »

Peu importe d’ailleurs en général qu’Achille s’apaise ou non ; qu’Énée ou Turnus obtienne Lavinie. […] beautés qui n appartiennent point exclusivement, comme l’Iliade ou l’Énéide, à telle ou telle contrée, mais qui sont le patrimoine universel du genre humain, parce qu’Abraham, Jacob, Joseph, sont des hommes : au lieu qu’Achille, Hector, Priam, Ulysse, Agamemnon, sont des Grecs : beautés qui ne tiennent point absolument à l’idiome primitif, puisqu’elles sont belles et attachantes dans tous les idiomes ; au lieu qu’une grande partie du charme des poètes anciens dépend de l’harmonie du vers et du choix heureux de l’expression, mérite qui disparaît presque entièrement dans une traduction, quelque bien faite qu’elle soit d’ailleurs.

20. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Vous trouverez d’ailleurs, mon cher ancien élève, dans une foule de bons ouvrages de littérature et d’histoire, d’excellentes maximes touchant les mœurs ; les portraits les mieux frappés des divers caractères ; les peintures les plus ressemblantes des vices, des travers, des ridicules de tous les états ; et ces diverses choses ne feront qu’augmenter et perfectionner vos connoissances sur la morale de l’homme dans la vie civile. […] D’ailleurs, (pourroit-on dire à ce sceptique) une religion est absolument nécessaire pour le bien général de la société, pour le bien particulier de chaque individu ; et cette religion doit avoir un culte extérieur, parce qu’il est dans la nature de l’homme qu’il fasse éclater l’admiration, le respect, l’amour et tous les autres sentimens de son cœur envers l’objet qui les a fait naître. […] Vous savez trop d’ailleurs (et j’ose bien assurer que vous ne l’oublierez jamais) que le vrai chrétien s’attire toujours l’estime générale ; que les hommes sages l’aiment, et que les libertins se sentent forcés de le respecter.

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