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2. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Ainsi, le public pouvait comparer les originaux avec leurs copies. […] Comparez Égésippe dans La Bruyère. […] Comparez la Prude et la Sage. […] Comparez le portrait de Lise, la coquette. […] Comparez le portrait de la précieuse par Boileau.

3. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

La métonymie est une métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent non-seulement une similitude quelconque, mais une correspondance bien marquée entre les deux objets comparés. […] La métonymie exige donc que les deux objets métaphoriquement comparés se correspondent mutuellement, chacun d’eux existant d’ailleurs indépendamment l’un de l’autre ; la synecdoque va plus loin, sa condition essentielle est une connexion, une cohésion des deux idées ; non-seulement les objets comparés se correspondent, mais ils ne forment qu’un tout. […] Ainsi, de tous les tropes, la catachrèse prête le moins au caprice de l’écrivain, et par là même aux préceptes du rhéteur, parce qu’elle suppose, non pas simplement analogie, comme la métaphore, correspondance, comme la métonymie, connexion, comme la synecdoque, entre les deux idées comparées, mais, pour ainsi dire, absorption presque totale d’un des signes dans l’autre, de façon que le second se mette complétement à la place du premier qui n’existe pas réellement, ou est supposé ne pas exister. […] Comme la métaphore, l’hyperbole compare ; mais au lieu de comparer à des idées semblables, elle compare à des idées plus grandes ou moindres : plus blanc que neige, aussi vite que le vent, cet homme meurt de faim, moins que rien, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois, etc.

4. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Comparez à une page de Louis XIV sur la royauté. […] Comparer la Mort et le Mourant. […] Comparez le sermon de vêture, prononcé pour la profession de la duchesse de la Vallière. […] Comparer Aristote. […] Comparer Boileau.

5. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95

Comparez Politique, VII, 4. […] Comparez le traité De la Sensation, chap iii et iv. […] et comparez, sur la durée des représentations théâtrales à Athènes, les auteurs cités dans la note C, à la fin de l’Histoire de la Critique. — Dacier : « comme on dit que cela se pratiquait autrefois. » Batteux : « la clepsydre, dont on dit qu’on s’est servi beaucoup autrefois, je ne sais en quel temps. » C’est outrer le sens du mot φασί et supposer chez Aristote l’aveu d’une ignorance qui serait bien étrange.

6. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Delille 1738-1813 [Notice] Né à Clermont, professeur d’humanités au collége de la Marche, puis de poésie latine au Collége de France, Delille se recommande surtout par sa traduction des Géorgiques que Chateaubriand comparait à un tableau de Raphaël copié par Mignard. […] Comparez l’enclos de Jocelyn : Une cour le précède, enclose d’une haie Que ferme sans serrure une porte de claie, Des poules, des pigeons, des chèvres et mon chien, Portier d’un seuil ouvert et qui n’y garde rien, Qui jamais ne repousse et qui jamais n’aboie, Mais qui flaire le pauvre et l’accueille avec joie ; Des passereaux montant et descendant du toit ; L’hirondelle rasant l’auge où le cygne boit. […] Comparez Buffon, et les vers de Jocelyn sur le chien Fido. […] Comparez à l’élégie d’Hégésippe Moreau sur la Voulzie, jolie rivière du pays où s’écoula son enfance : S’il est un nom bien doux, fait pour la poésie, Oh ! […] Comparez à la pièce de M.

7. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136

) On peut comparer encore Gravina, Della Ragione poetica, I, 14 : del Giudizio popolari. […] Comparez la Rhétorique, III, 1. […] Comparez le mot malicieux de Xanthias dans les Grenouilles d’Aristophane, v. 798 : Τί δέ; μειαγωγήσουσι τὴν τραγφδίαν  La leçon ἀναγνώυσει pour ἀναγνωρίσει est fort séduisante.

8. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123

Athénée, X, p. 448, et comparez Démétrius, Sur le Style, § xcii. […] Comparez Celse, De Medicina, II, 11. […] Voyez plus haut, p. 115 et comparez Quintilien, VIII, 3, § 61.

9. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505

Comparez les vers de Lamartine : Adieux au collège de Belley. […] Comparez Jocelyn, le Retour à la maison paternelle. […] Comparez M. de Lamartine. […] Comparez la fable de La Fontaine sur le combat des Rats et des Belottes.

10. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130

Démétrius, Sur le Style, § xxxviii - xlix  Longin, Du Sublime, viii, § 3  et comparez Aristote, Rhétorique, III, 6 et 12. […] Comparez plus haut, chap.  […] Vettori, qui les connaissait, sans les avoir insérés dans son texte, n’y devinant aucun rapport avec la scène de la reconnaissance d’Ulysse par Euryclée, supposait qu’il pouvait bien être question d’une pièce de Sophocle, intitulée aussi Νίπτρα. — Sur ἐϰ τῶν Νίπτρων, au lieu de ἐν, comparez dans la Rhétorique, II, 23, et III, 16, des locutions analogues.

11. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233

Comparez l’Italie de Lamartine à celle de Chateaubriand. […] Comparez ces beaux vers de Lamartine sur la chute du Rhin : De rochers en rochers et d’abîme en abîme Il tombe, il rebondit, il retombe, il s’abîme ; Les débris mugissants roulent de toutes parts ; Le Rhin sur tous ses bords sème ses flots épars ; De leur choc redoublé le roc gémit et fume ; Le flot pulvérisé roule en flocons d’écume, Remonte, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur les bords de l’abîme accourt, hésite encore ; Puis dans le gouffre ouvert, qui hurle et le dévore, Réunissant enfin tous ses flots à la fois, D’un bond majestueux tombe de tout son poids ; L’abîme en retentit, l’air siffle, le sol gronde ; Le gouffre, en bouillonnant, s’enfle et revomit l’onde, Le fleuve, épouvanté, dans ses fougueux transports, Retombe sur lui-même et déchire ses bords, Et semble, en prolongeant un lugubre murmure, De ses flots mutilés étaler la torture, Et d’un cours insensé s’enfuyant au hasard, En cent torrents brisés roule de toute part. […] Comparez ces beaux vers de Lamartine sur la chute du Rhin : De rochers en rochers et d’abîme en abîme Il tombe, il rebondit, il retombe, il s’abîme ; Les débris mugissants roulent de toutes parts ; Le Rhin sur tous ses bords sème ses flots épars ; De leur choc redoublé le roc gémit et fume ; Le flot pulvérisé roule en flocons d’écume, Remonte, court, serpente ; aux noirs flancs du rocher Semble avec ses cent bras chercher à s’accrocher, Sur les bords de l’abîme accourt, hésite encore ; Puis dans le gouffre ouvert, qui hurle et le dévore, Réunissant enfin tous ses flots à la fois, D’un bond majestueux tombe de tout son poids ; L’abîme en retentit, l’air siffle, le sol gronde ; Le gouffre, en bouillonnant, s’enfle et revomit l’onde, Le fleuve, épouvanté, dans ses fougueux transports, Retombe sur lui-même et déchire ses bords, Et semble, en prolongeant un lugubre murmure, De ses flots mutilés étaler la torture, Et d’un cours insensé s’enfuyant au hasard, En cent torrents brisés roule de toute part. […] Comparez le presbytère de Jocelyn (Lamarine). […] Comparez le début de la méditation de Lamartine intitulée la Prière Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire, Descend avec lenteur de son char de victoire ; Le nuage éclatant qui le cache à nos yeux Conserve en sillons d’or sa trace dans les cieux, Et d’un reflet de pourpre inonde l’étendue Comme une lampe d’or dans l’azur suspendue.

12. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81

Comparez la Rhétorique, II, 23 fin. […] Comparez, sur la différence du mètre et du rhythme, Vincent, Notice, etc., p. 197-216. […] Comparez Harpocration au mot Mαρ-γίτης, et le scholiaste d’Aristophane, sur les Oiseaux, v. 914.

13. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

On peut comparer à ces beaux vers ce fragment lyrique emprunté à un poëte allemand :   « Je suis un pauvre, pauvre homme, et je marche tout seul. […] Comparez le Crucifix et Gethzemani, ou la Mort de Julia. […] Comparez les vers de M. […] Comparez les deux poëtes. […] Comparez le Chien du Louvre.

14. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

Théophile Gautier comparait la gloire sereine, mais peu bruyante d’Alfred de Vigny, à ces astres blancs et doux de la voie lactée, qui brillent moins que d’autres étoiles, parce qu’ils sont placés plus haut et plus loin. […] Comparez l’oiseau-mouche de Buffon. — Ce morceau est éblouissant de ton, et d’une magnificence élégante que la poésie française n’avait point connue jusqu’alors. […] On pourrait le comparer lui-même à ce noble oiseau, qui plane dans l’azur. […] On peut comparer à cette description la pièce de M.

15. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221

Comparez la petite ville par La Bruyère (de la société), p. 117. […] Comparez la petite ville par La Bruyère (de la société), p. 117. […] Comparez un passage où La Bruyère représente la dévotion des courtisans pour Louis XIV.

16. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Comparer entre eux les trois tragiques grecs. (30 juillet 1881). […] • Pourquoi a-t-on comparé Corneille et Sophocle ? […]Comparer le caractère et le rôle de Richelieu et de Mazarin. (4 août 1881). […] Enfin sa sensibilité, qui se trahit à propos, a pu être comparée à celle de Virgile. […] En effet, quelle gloire peut-on comparer à la sienne ?

17. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à fleurs rouges, tout festonné de guirlandes d’apios, et qui exhalait les parfums les plus suaves. […] Comparez Florian (la Vie et la Mort, même recueil.) […] Comparez ces vers de M. de Laprade : L’enfant est roi parmi nous   Sitôt qu’il respire ; Son trône est sur nos genoux. […] Comparez ces vers de Corneille, dont l’accent est le même : Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute : Je dis, ton serviteur ; car enfin je le suis : Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route   Et les jours et les nuits. […] En détachant ces stances du poëme intitulé Tristesse d’Olympio, nous ne voulons que susciter le désir de lire l’ensemble de ce chef-d’œuvre, et de le comparer au Lac de M. de Lamartine.

18. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre III. » p. 77

Comparez notre Histoire de la Critique chez les Grecs, p. 93. […] Comparez avec ce passage une addition à la Vie d’Euripide, publiée par Welcker dans le Rheinisches Museum, I, p. 299  Athénée, II, p. 40  Eustathe, sur l’Odyssée, XIV, 563  le scholiaste de Denys le Thrace, p. 747 des Anecdota græca de Bekker.

19. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114

Comparez la Rhétorique, III, 10, 11. — Dans le même ouvrage, II, 8, on retrouve le verbe συναπεργάζεσθαι, construit avec σχήμασι ϰαὶ φωναῖς ϰαὶ ἐσθῆτι. […] La Poétique de la Mesnardière, chap. v, mérite aussi d’être comparée avec ce chapitre.

20. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

C’est faute de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu’un homme d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire : il aperçoit à la fois un grand nombre d’idées ; et, comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres ; il demeure donc dans la perplexité ; mais, lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume ; il sentira le point de maturité de la production de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile2 ; la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’augmentera, la portera plus loin, la fera passer de ce que l’on dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. […] L’histoire naturelle comparée a l’histoire politique Comme, dans l’histoire civile, on consulte les titres, on recherche les médailles, on déchiffre les inscriptions antiques, pour déterminer les époques des révolutions humaines et constater les dates des événements moraux : de même, dans l’histoire naturelle, il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les vieux monuments, recueillir leurs débris, et rassembler en un corps de preuves tous les indices des changements physiques qui peuvent nous faire remonter aux différents âges de la nature2. […] Marcgrave1 compare le bruit de leurs ailes à celui d’un rouet… ; leur battement est si vif, que l’oiseau, s’arrêtant dans les airs, paraît non-seulement immobile, mais tout à fait sans action. […] Comparez ces vers de Delille sur le colibri : Enfin, pour achever ces nombreux parallèles, Avec la lourde autruche et ses mesquines ailes, Comparez cet oiseau qui, moins vu qu’entendu, Ainsi qu’un trait agile à nos yeux est perdu ; Du peuple ailé des airs brillante miniature, Où le ciel des couleurs épuisa la parure ; Et, pour tout dire enfin, le charmant colibri Qui, de fleurs, de rosée et de vapeurs nourri, Jamais sur une tige un instant ne demeure, Glisse et ne pose pas, suce moins qu’il n’effleure : Phénomène léger, chef-d’œuvre aérien. […] Comparer une lettre de Voltaire à madame de Champbonin.

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