On sait que la seconde campagne de cette guerre célèbre devint funeste aux Athéniens, par les revers qu’ils y éprouvèrent, et surtout par cette effroyable contagion qui ravagea l’Attique, et dont Thucydide et Lucrèce, après lui, nous ont laissé des tableaux si tristement fidèles. […] Un homme aussi célèbre et plus étonnant encore que Périclès lui-même, Alcibiade, va paraître ici en qualité d’orateur.
Ce passage rappelle un morceau célèbre de Claudien, que nous allons rapporter ici, quoiqu’il se trouve partout, parce qu’il peut nous fournir quelques réflexions utiles, sur la diversité des conséquences que l’on peut tirer d’un seul et même principe, diversement envisagé. […] Toujours simples, parce qu’ils sont toujours grands, et cédant au besoin de se rendre utiles, bien plus qu’au désir de se voir célèbres, ils n’ont pu.voir et n’ont du nous dire que ce qu’il y avait de mieux.
Élevons à sa cendre un monument célèbre. […] Lorsque le célèbre peintre Zeuxis voulut peindre une beauté parfaite, il pensa bien qu’il ne pourrait pas en trouver un modèle existant dans la nature.
Comptez qu’intérieurement blessés de la réputation d’un homme célèbre, c’est pour s’en venger qu’ils l’humilient, et qu’il faut soi-même mériter beaucoup d’éloges pour supporter patiemment l’éloge d’autrui. […] Célèbres voyageurs en Perse.
Malgré la différence que nous venons d’établir, et qui existe réellement entre notre barreau et celui des anciens, il ne faut pas croire cependant que l’éloquence y doive être constamment étrangère : il y a longtemps que les Patru, les Cochin et d’autres avocats célèbres, ont su prouver le contraire.
Quel homme mérita jamais mieux et justifia plus pleinement un pareil éloge, que l’illustre chancelier d’Aguesseau, qui serait encore un de nos plus célèbres écrivains, quand même il n’aurait pas été un de nos plus grands, de nos plus vertueux magistrats.
. — En ce qui touche la célèbre purgation des passions par le drame, nous devons renvoyer d’abord à l’Essai sur l’Histoire de la Critique, p. 180 et suivantes, où nous avons exposé sur ce sujet une opinion que nous croyons devoir maintenir, malgré le dissentiment de plusieurs savants interprètes de la pensée d’Aristote, tels que M.
Avertissement Le présent recueil de Morceaux choisis des poètes classiques français a été composé sur le même plan que le recueil de Morceaux choisis des prosateurs classiques français qui l’a précédé. Il serait inutile de reproduire en tête du second les explications préliminaires que contenait l’Avertissement du premier. Il nous suffira de rappeler que, si nous avons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie française du xviie siècle, qui sembleraient devoir occuper de droit la plus grande place dans un recueil classique, c’est que les nouveaux programmes leur ont précisément fait dans renseignement des classes une place plus étendue que les programmes antérieurs. Molière n’est plus restreint au Misanthrope, Corneille à quatre, Racine à trois de ses tragédies ; le cadre étroit du théâtre dit classique a été élargi, ou plutôt supprimé ; plusieurs comédies de Molière sont mises entre les mains des élèves de troisième, de seconde et de rhétorique ; plusieurs des tragédies de Corneille et de Racine sont dans les deux premières classes, leur théâtre complet est ouvert aux élèves de la dernière. Les douze livres des Fables de La Fontaine sont sous leurs yeux en seconde et en rhétorique.
» Et vous, enfants, vous, frères des guerriers que je célèbre, quelle laborieuse carrière je vois s’ouvrir à vos efforts !
Voici comme Fontenelle décrit le goût d’un célèbre naturaliste pour la botanique : « On n’aura point de peine à s’imaginer qu’il s’occupait avec plaisir de tout ce qui avait du rapport avec l’objet de son amour.
Tel est le madrigal de Desmarets de Saint-Sorlin sur la violette, inséré dans la Guirlande de Julie, album célèbre, dont le duc de Montausier fit hommage à mademoiselle de Rambouillet : Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour, Franche d’ambition, je me cache sous l’herbe ; Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe.
Femme célèbre, née en 1566, morte en 1645 ; Montaigne l’appelait sa fille d’alliance.
C’est là qu’il connut Montaigne et qu’il publia, deux ans avant sa mort, le plus célèbre de ses ouvrages : De la Sagesse. […] Sa vie politique, sa médiation entre les partis, le service qu’il rendit à l’État en empêchant la création d’un tribunal ecclésiastique d’inquisition, la vaste réforme administrative et judiciaire qu’il méditait et dont il commença la réalisation dans plusieurs ordonnances célèbres, tiennent une place considérable dans l’histoire du xvie siècle. […] À Paris, où il s’établit ensuite, il travailla à la décoration des Tuileries, et fit sur son art des conférences (1575-1584), pendant le cours desquelles il publia le plus célèbre de ses ouvrages, intitulé : Discours admirable de la Nature des Eaux et Fontaines, tant naturelles qu’artificielles ; des Métaux, des Sels et Salines, des Pierres, des Terres, du Feu et des Emaux, avec plusieurs autres excellents secrets des choses naturelles. […] Arnauld (1612-1694) Notice Antoine Arnauld, vingtième enfant d’un célèbre avocat de Paris, fut le « soldat militant » du jansénisme dont sa famille fut comme le séminaire.
Crassus et Antoine paraissent avoir été les plus célèbres.
En France, les plus célèbres chroniqueurs sont Villehardouin, Joinville et Froissart.
Vauvenargues a écrit une belle page sur Voltaire, où il le célèbre « comme ayant porté chez les étrangers, dès sa jeunesse, la réputation de nos lettres, dont il a reculé toutes les bornes ».
Ce ne sont point des accents distincts ; ce sont des murmures confus comme ceux d’un peuple qui célèbre au loin une fête par des acclamations.
Daire, son compatriote, a écrit sa vie (Paris, 1779, in-12) ; plusieurs ont composé son éloge, et parmi eux on peut citer Noël et le célèbre Sylvain Bailly.
Exemple célèbre d’inversion produisant un bel effet.