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30. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12

Cette longue expérience m’a permis, au moins je le pense, de bien connaître la nature et les besoins intellectuels des jeunes gens qui suivent ce cours. […] En certaines matières, si l’on ne veut pas s’égarer, l’innovation ne doit consister que dans une disposition différente, et dans les additions que réclament les besoins de l’époque. […] D’abord elle sent ce besoin de hâtiveté, pour ainsi dire, dont je viens de parler, et qui est un des caractères universels et dominants du siècle.

31. (1839) Manuel pratique de rhétorique

— L’auteur avait-il besoin pour son sujet d’art, d’efforts, d’ornements recherchés, de mouvements ? […] Qu’est-il besoin de vous mettre sous les yeux des exemples étrangers ? […] Pour cela, l’orateur n’a besoin ni d’art, ni d’efforts, ni d’ornements recherchés, ni de mouvements. […] Les sciences ont plus de liberté à cet égard ; à chaque instant elles ont besoin de nouveaux mots techniques. […] Chacun trouve en soi la source de sa douleur, et ouvre lui-même sa plaie ; et le cœur, pour être touché, n’a pas besoin d’être ému.

32. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Ils n’ont point d’opinion qui soit à eux, qui leur soit propre : ils en empruntent à mesure qu’ils en ont besoin ; et celui à qui ils ont recours n’est guère un homme sage, ou habile, ou vertueux ; c’est un homme à la mode. Clitiphon ou l’important Je vais, Clitiphon, à votre porte ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votre fâcheux ! […] O homme important et chargé d’affaires, qui, à votre tour, avez besoin de mes offices2, venez dans la solitude de mon cabinet ! […] Ainsi la plupart des hommes, occupés d’eux seuls dans leur jeunesse, corrompus par la paresse ou par le plaisir, croient faussement, dans un âge plus avancé, qu’il leur suffit d’être inutiles ou dans l’indigence, afin que la république3 soit engagée à4les placer ou à les secourir ; et ils profitent rarement de cette leçon si importante : que les hommes devraient employer les premières années de leur vie à devenir tels5 par leurs études et par leur travail, que la république elle-même eût besoin de leur industrie6 et de leurs lumières ; qu’ils fussent comme une pièce nécessaire à tout son édifice, et qu’elle se trouvât portée par ses propres avantages à faire leur fortune ou à l’embellir. […] Il ne voit rien dans de si faibles avantages qui soit assez bon et assez solide pour remplir son cœur, et pour mériter ses soins et ses désirs ; il a même besoin d’efforts pour ne les pas trop dédaigner.

33. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ;               Il vous épargne la pudeur               De les lui découvrir vous-même :               Un songe, un rien, tout lui fait peur,               Quand il s’agit de ce qu’il aime. […] Ils n’ont pas besoin d’être des dialecticiens consommés ; c’est surtout le bon sens qui doit les guider. […] C’est quand on ne s’entend pas sur la question même, et qu’on veut prouver ce qui n’a pas besoin de l’être.

34. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Il n’est pas besoin de rappeler à Votre Majesté quels hommes ont été employés, dans tous les temps, et dans les affaires les plus difficiles, avec le plus de bonheur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la fortune en eût le plus éloignés. […] L’homme d’épée condamné au repos J’ai besoin de votre amitié, mon cher Saint-Vincent : toute la Provence est armée1, et je suis ici bien tranquille au coin de mon feu ; le mauvais état de mes yeux et de ma santé ne me justifie point assez, et je devrais être où sont tous les gentilshommes de la province. […] Je n’ai pas besoin de vous en dire davantage ; vous connaissez ma tendre amitié pour vous, et je crois pouvoir toujours compter sur la vôtre2.

35. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512

En effet, les événements essentiels à connaître éclatent avec évidence, s’accomplissent avec suite, et, transportant jusqu’à l’historien qui sait les interroger et les comprendre, les idées, les sentiments, les besoins d’une époque, lui font découvrir la raison de leur existence et la loi de leur succession. […] Honorons les hommes supérieurs, et proposons-les en imitation ; car c’est en préparer de semblables, et jamais le monde n’en a eu un besoin plus grand. […] L’esprit de société est le partage naturel des Français : c’est un mérite et un plaisir dont les autres peuples ont senti le besoin.

36. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

Aussi a-t-il besoin de travailler sur une matière résistante. […] — Je n’ai pas besoin de votre bras, mon frère, mais prenez votre fusil et votre boîte à cartouches. […] Tout le monde n’est pas roi ou ministre pour avoir besoin des enseignements de l’histoire ; mais il n’est personne qui ne prenne intérêt au jeu des passions, aux portraits de ces grands caractères qui dominent des peuples entiers, à ces alternatives de gloire et d’abaissement que, de près, on nomme la fortune, mais qui, vues de loin et d’ensemble, deviennent la révélation des terribles et mystérieuses lois de l’humanité1.

37. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Il faut mépriser le monde, et connaître néanmoins le besoin de le ménager ; il faut s’en détacher par religion, mais il ne faut pas l’abandonner par nonchalance et par humeur particulière2 Contre la mollesse Souvenez-vous que la mollesse énerve tout, qu’elle affadit tout, qu’elle ôte leur séve et leur force à toutes les vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le monde. […] Il fut sur le point de ramener ses chevaux en arrière, et de retarder le jour, pour rendre le repos à celui qui l’avait perdu. « Je veux, dit-il, qu’il dorme : le sommeil rafraîchira son sang, apaisera sa bile, lui donnera la santé et la force dont il aura besoin pour imiter les travaux d’Hercule ; lui inspirera je ne sais quelle douceur tendre qui pourrait seule lui manquer. […] Il a besoin de tout le monde ; il aime, on l’aime aussi ; il flatte, il insinue, il ensorcelle tous ceux qui ne pouvaient plus le souffrir. […] Ils ont un esprit flatteur, insinuant, artificieux, pour corrompre les mœurs des hommes comme les courtisanes, et pour réduire en servitude tous ceux dont ils ont besoin.

38. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Dans ce livre, dont l’idée répondit aux besoins d’une société inquiète, apparaissait déjà sous le docteur orthodoxe un logicien impérieux, paradoxal et inflexible, dont le zèle alarma ceux même qui applaudirent en lui un nouveau Bossuet. […] Le devoir pratiqué pour lui-même Quiconque veut répandre la bonne parole doit, s’oubliant lui-même, ne regarder qu’une seule chose, l’accomplissement du devoir qu’il se croit appelé à remplir ; car, s’il se recherche à quelque degré, si, pour persévérer dans son œuvre, il a besoin d’en voir le fruit, il ne tardera pas à se lasser, il succombera bien vite au découragement. […] Toute possession lie l’âme, tout ce qu’on recherche au delà du simple besoin présent l’entrave, dans l’ordre de l’apostolat ; et les besoins mêmes doivent être réduits aux strictes nécessités de la nature, sans quoi l’apôtre tombera plus ou moins dans le servage de ceux au-dessus desquels il doit s’élever pour accomplir son œuvre.

39. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Une émotion pleine de charme leur a-t-elle appris ces pleurs qui n’ont rien de personnel, ces pleurs qui ne demandent point de pitié, mais qui nous délivrent d’une souffrance inquiète ; excitée par le besoin d’admirer et d’aimer ? […] Nous lisons dans Joubert : « La verve est une passion, une impulsion, un besoin ; elle cherche à se contenter. […] L’homme a un grand empire sur l’homme, et de tous les maux qu’il peut faire à ses semblables, le plus grand peut-être est de placer le fantôme du ridicule entre les mouvements généreux et les actions qu’ils peuvent inspirer. » « Il n’y a que les gens médiocres qui voudraient que le fond de tout fût du sable, afin que nul homme ne laissât sur la terre une trace plus durable que la leur. » « Le talent a besoin de confiance.

40. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

Les textes que nous donnons comme exemples à l’appui des règles sont généralement courts ; il eût été facile de les multiplier et de les étendre ; mais les chrestomathies sont toujours là pour fournir au besoin des modèles. […] Sur l’observation qu’on nous a faite que nous avions été trop sobre de citations et d’exemples, nous avons ajouté, dans cette seconde édition, un certain nombre de morceaux littéraires pour appuyer les préceptes ; pourtant nous supposons toujours, ou que les élèves ont entre les mains une chrestomathie, ou que le maître y supplée par des lectures choisies d’après son goût et selon les besoins des élèves.

41. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237

Les grands hommes Lorsqu’une déplorable faiblesse et une versatilité sans fin se manifestent dans les conseils du pouvoir ; lorsque, cédant tour à tour à l’influence des partis contraires, et vivant au jour le jour, sans plan fixe, sans marche assurée, il a donné la mesure de son insuffisance, et que les plus modérés sont forcés de convenir que l’État n’est plus gouverné ; lorsqu’enfin à sa nullité au dedans l’administration joint le tort le plus grave qu’elle puisse avoir aux yeux d’un peuple fier, je veux dire l’avilissement au dehors, une inquiétude vague se répand dans la société, le besoin de la conservation l’agite, et, promenant sur elle-même ses regards, elle semble chercher un homme qui puisse la sauver. […] A 5 heures du matin, tout s’est éclairci, tout a été sauvé, et je me suis couché avec la sensation d’un rêve romanesque ou épique, situation qui aurait pu me faire penser que j’étais tout seul, si la fatigue et le corps trempé m’avaient laissé d’autres besoins que dormir.

42. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Rome, telle qu’elle est, n’a plus besoin d’un maître. […] Laissons donc entre nous ce mot sonore et vide ; On sait bien que le peuple a besoin qu’on le guide. […] La République est de tous les régimes celui qui a le plus besoin de mœurs privées et publiques, de discipline, de dévouement et de vertus. […] Est-il besoin de commenter par des réflexions morales ou historiques ce délire d’un fanatique odieux ?

43. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Influence exercée par l’Italie On ne saurait refuser à un peuple le droit d’emprunter à ses voisins les termes qui lui manquent ; c’est un exemple que nous donnent les anciens eux-mêmes ; et si Montaigne conseillait à ses contemporains de puiser à toutes les sources, aux patois provinciaux comme « au jargon de nos chasses et de nos guerres », le néologisme qui procède d’origine étrangère est légitime, lorsqu’il répond à des besoins nouveaux qui n’ont pas encore leur expression. […] Pour le dire incidemment, c’est le même besoin d’agile désinvolture qui répandit l’usage de retrancher la conjonction devant les subjonctifs dont le sujet ne pouvait disparaître. […] Par sa pleine possession de l’antiquité classique, par sa vigueur et sa souplesse, par la liberté de sa fantaisie créatrice, et l’ingénieuse sûreté de son bon sens, par sa science délicate des analogies qui permettent de franciser le latin, ou de latirriser le français, par l’originalité d’un style indépendant et personnel, mais logique et raisonnable jusque dans les saillies les plus aventureuses, n’offre-t-il pas une mine inépuisable à qui saurait y chercher l’or pur dont nous avons besoin pour la refonte d’une monnaie trop usée ? […] Mais ce qu’elle ne fit pas fut opéré peu à peu, sans secousse, par ce besoin de simplicité qui est une de nos aptitudes natives. […] Elle reflétera toujours les vicissitudes des instincts, des sentiments, des idées ou des besoins qui, chez les peuples, se modifient sans cesse avec les temps.

44. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

Quand l’inspiration s’empare du génie, dans son délire fécond et sublime, l’homme sent le besoin de manifester sa pensée par des œuvres : il crée, il devient réellement poète. […] L’imagination est une faculté qui naît avec nous, mais qui a besoin de l’éducation pour se développer. […] Dans les arts et dans la poésie, la grandeur du sublime frappe moins peut-être que dans la nature, parce qu’elle parle plus à l’âme qu’aux sens : il appartient surtout aux esprits cultivés de la sentir ; car si les sens ont besoin d’éducation dans l’enfance, les facultés de l’âme ne demandent pas moins une culture assidue et délicate pour s’élever, par le sentiment, au niveau des sublimes beautés de la poésie.

45. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

La nature ne fournissait pas moins à leurs désirs qu’à leurs besoins. […] Vous savez que pour lors vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses et languir dans une lâche volupté, et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes, vous n’aurez pas besoin de la vertu. » Il s’arrêta un moment, et ses larmes coulèrent plus que jamais. « Et que prétendez-vous que je fasse ? […] Tout ce qui est nécessaire à mes besoins.

46. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Vous n’avez pas besoin d’aller si loin chercher des principes de la morale ; rentrez dans votre cœur, et vous les y trouvez3 ; non, je ne pourrais vous rien dire à ce sujet que ne vous dise encore mieux votre conscience, quand vous voudrez la consulter. […] La morale n’a pas besoin de moralistes. […] Je n’ai pas besoin de choisir des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir. » 3.

47. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Ils ne sont pas toujours sur leurs trônes ; ils s’y ennuient : la grandeur a besoin d’être quittée pour être sentie. […] Ensuite il se réduit, à cause des besoins pressants et de la brièveté de la vie, aux connaissances les plus nécessaires. […] Vous avez raison de dire qu’il ne s’attache point à ces règles ; je crois qu’il n’en a pas même senti le besoin. […] Vous n’avez pas besoin de précaution avec moi : allons jusqu’au bout sans nous arrêter. […] On ne divisait pas un discours, mais on y distinguait soigneusement toutes les choses qui avaient besoin d’être distinguées.

48. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Le recueil que nous publions n’est pas le premier qui réponde à ce besoin depuis longtemps reconnu, et nous n’aurions rien à dire en l’ajoutant à ceux qui existent déjà, si plusieurs différences ne l’en distinguaient. […] Des notes, au besoin, préviendront les confusions possibles. […] Et horsmis le poinçt de la conscience, le Pape, quant à toutes autres choses, a plus besoin que vous receviez son absolution que vous-mesme. […] Je n’aurois besoin que du texte de votre libelle, et des contradictions qui s’y rencontrent, pour vous convaincre de l’un et de l’autre de ces défauts et imprimer sur votre casaque le quatrain outrageux que vous avez voulu attacher à la mienne. […] Elle a besoin de son appui pour les événemens qu’elle traite ; et comme ils n’ont de l’éclat que parcequ’ils sont hors de la vraisemblance ordinaire, ils ne seroient pas croyables sans son autorité, qui agit avec empire, et semble commander de croire ce qu’elle veut persuader.

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