Selon les uns, et c’est l’opinion que l’institution du concours général a fait prévaloir à Paris, il ne se distingue en rien des classes précédentes que par la nature des devoirs à faire. […] C’est donc un enseignement théorique que le professeur de rhétorique de province ajoute à l’enseignement tout pratique de Paris, et il n’est pas douteux que, toutes choses égales d’ailleurs, cette addition ne contribue à jeter un grand intérêt dans les leçons, à bien ordonner les idées des élèves et à former leur jugement.
Pour former le superlatif, on met très, ou le plus, devant l’adjectif, comme : Paris est une très-belle ville, et alors le superlatif s’appelle absolu ; ou Paris est la plus belle des villes : et ce superlatif s’appelle relatif, parce qu’il marque un rapport aux autres villes.
Il lui propose d’aller déjeuner avec lui à quelques lieues de Paris. […] 1° Bougainville propose à son ami de venir déjeuner avec lui, à quelques lieues de Paris. […] — Et voilà mon grand garçon qui vole à Paris. […] Pour moi, je revins à Paris, comme vous pouvez vous l’imaginer. […] Vous ne voyez pas cela à Paris. » Lectures. — 1° Lettre de Le Brun au comte de Turpin.
Maillet, dont le destin est d’être apprécié et oublié1 ; que l’Université, tout en rendant justice à son mérite académique, laisse en province quand tant d’autres sont à Paris ; que M. de Fontanes lui-même a négligé, quoiqu’il fût très-déterminé à le servir ; que M. […] Maillet donc vient d’arriver à Paris, avec une lettre de l’évêque de Montpellier pour M. […] Trouvé ayant répondu qu’il ferait la proposition, mais que le comité seul déciderait, ledit Maillet, après être venu me chercher à Villeneuve, où je n’étais pas arrivé, est revenu me chercher à Paris, d’où je partais, sans avoir l’habileté de me saisir sur le chemin, parce qu’il est trop distrait, c’est-à-dire trop occupé pour être habile ; et il m’écrit pour jeter son cri de détresse, et m’appeler à son secours2.
Lévêque, dans La Science du Beau (2e édition Paris, 1872), IVe partie, chap. […] Barthélemy Saint-Hilaire, dans sa nouvelle traduction de la Poétique (Paris, 1858).
Oui, messieurs, à cent lieues de Paris, dans un bourg écarté, ignoré, qui n’est pas même lieu de passage, où l’on n’arrive que par des chemins impraticables, il y a là dix conspirateurs, dix ennemis de l’Etat et du roi, dix hommes dont il faut s’assurer, avec précaution toutefois ; le secret est l’âme de toute opération militaire. […] Parc situé à l’est de Paris.
Il proscrivit non moins sévèrement ces termes de province que du Bellay et Ronsard recommandaient tant, ces mots empruntés au patois gascon que la cour de Henri IV avait mis en vogue ; enfin il attaqua résolument et sans exception toutes ces expressions et ces tournures provinciales qu’apportaient à la cour les représentants des diverses provinces du royaume groupés à Paris. […] Le roi, parti de Paris le 20 juin pour aller rejoindre son armée qui assiégeait la Rochelle, tomba malade en route, et n’arriva au camp que le 12 octobre. […] Était-il de Paris ? […] Malheureusement ce père arrive à Paris et se présente chez son fils. […] La noce se fera Aussitôt qu’à Paris ton père arrivera.
Bornons-nous à dire que, né à Paris en 1622, il termina sa carrière en 1673. […] Jourdain (bourgeois de Paris), un maître à danser, un maître de musique.
Né à Angoulême (1594) vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut en 1655, lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. […] Né à Paris en 1612, il mourut à Liège l’année 1694. […] Né à Paris en 1613, il fut homme d’intrigue et de guerre pendant les désordres de la régence d’Anne d’Autriche, mais il finit par être sous l’autorité de Louis XIV, qui lui pardonna son humeur turbulente, un observateur calme et impartial. […] Née à Paris le 5 février 1626, madame de Sévigné mourut en 1696, la même année que La Bruyère. […] Né en effet le 20 février 1694 à Châtenay près de Paris, il ne mourut qu’en 1778, à Paris.
« Fais qu’il soit assez maladroit pour prouver sa liaison secrète avec mes ennemis en écrivant contre moi dans Paris des lettres de Grenoble à celui qui l’aura aidé à me dépouiller de mes biens ; de façon que je n’aie qu’à poser les faits dans leur ordre naturel, pour être vengé de ce riche légataire par lui-même. […] L’amour-propre blessé 1 Paris, … mai 1784. […] Goezman, conseiller de grand’chambre, au parlement de Paris.
À ne rien déguiser, Cliton, je te confesse Qu’à Poitiers j’ai vécu comme vit la jeunesse ; J’étais en ces lieux-là de beaucoup de métiers, Mais Paris, après tout, est bien loin de Poitiers. […] Mais il faut, à Paris, bien d’autres qualités ; On ne s’éblouit pas de ces fausses clartés, Et tant d’honnêtes gens que l’on y voit ensemble Font qu’on est mal reçu si l’on ne leur ressemble. […] Connaissez mieux Paris, puisque vous en parlez : Paris est un grand lieu plein de marchands mêlés. […] Molière ne fut donc pas le premier à tracer la carrière : il n’y entra pas même seul, puisque la même année 1635 qu’il donna au théâtre de Lyon l’Étourdi, sa première pièce, on donnait au théâtre des Paris les Rivales de Quinault.
Son service zélé n’est jamais suspendu ; Porteur laborieux, pourvoyeur assidu, Entre ses deux paniers de pesanteur égale, Chez le riche bourgeois, chez la veuve frugale, Il vient, les reins courbés et les flancs amaigris, Souvent à jeun lui-même, alimenter Paris. […] On m’a dit qu’à Paris je trouverais du pain ; Plusieurs ont raconté, dans nos forêts lointaines.
Né à Angoulême vers le temps où Henri IV faisait sa rentrée dans Paris, il mourut lorsque Louis XIV, majeur, laissait encore son pouvoir aux mains de Mazarin. […] Nous avons suivi l’édition in-folio des Œuvres de Balzac, 2 vol., Paris, 1665. — Parmi ceux qui se sont occupés spécialement de cet auteur, on remarque MM.
Dès sa vingt-deuxième année, avocat général au parlement de Paris, et procureur général six ans après, il fut l’un de ceux qui, au moment où se resserrait de jour en jour le cercle des illustrations du grand règne, répandirent sur la vieillesse de Louis XIV un dernier éclat. […] Pardessus, Paris, 1819, 16 vol in-8°.
Ainsi, ne dites pas : Paris est beau, j’admire ses bâtiments ; mais dites : j’en admire les bâtiments. […] Cependant, quoique le nom de chose ne soit pas dans la même phrase, on se sert bien de son, sa, ses, quand il est régi par une préposition, comme : Paris est beau ; j’admire la grandeur de ses bâtiments.
Retz 1614-1679 [Notice] Destiné malgré lui à l’Église, d’abord coadjuteur et plus tard archevêque de Paris, Paul de Gondi avait plus de vocation pour les affaires politiques que pour un ministère ecclésiastique. […] Il convient aussi d’observer que les maires du palais et les comtes de Paris se placèrent dans le trône des rois à la faveur des moyens qui leur avaient servi à s’insinuer dans leur esprit, c’est-à-dire par l’affaiblissement et par le changement des lois de l’État.
Enfin avec quel intérêt nous aimons à suivre cette veine de l’esprit français mis au service du bon sens, depuis les Essais jusqu’à Zadig ; avec quel légitime orgueil nous retrouvons la même finesse de pensée ennoblie par une élévation morale qui n’émousse en rien la vivacité du trait, dans le Cours de littérature dramatique et dans Paris en Amérique. […] Les murs qui l’ont vu naître attendaient son image ; Paris, tous les Français ; tout un peuple jaloux Veut, de lui rendre honneur s’honorer avec vous. […] « Aux armes, citoyens, il faut sauver Paris ! […] Casimir Périer venait de succomber, un vif mouvement de regret, de reconnaissance et d’alarme éclata, en province comme à Paris, parmi les propriétaires, les négociants, les manufacturiers, les magistrats, dans toute cette population amie de l’ordre qu’il avait comprise et défendue mieux qu’elle ne savait se comprendre et se défendre elle-même. […] Tandis que tout Paris se jonchait de merveilles, Ces messieurs tremblaient dans leur peau, Pâles, suant la peur, et la main aux oreilles, Accroupis derrière un rideau.
C’est, respondit-il, de Paris. — Tu viens donc de Paris, dist-il, et à quoy passez-vous le temps, vous aultres, messieurs estudians ? […] Influence de la langue latine sur la grammaire du XVIe siècle Si Athènes et Paris se touchent, Rome est plus voisine encore de la France. […] C’est ce qui nous explique pourquoi l’école érudite eut gain de cause, en dépit des bons esprits qui réclamaient en faveur de la tradition populaire, malgré Ramus, entre autres, qui disait : « La vraie doctrine n’est point es-auditoires des professeurs hébraïques, grecs ou latins de l’Université de Paris ; elle est au Louvre, au Palais, aux halles, en grève, à la place Maubert. » Au siècle suivant, en pleine Académie, Bossuet devait aussi proclamer l’usage « le grand-maître des langues » ; et Malherbe renvoyer les Pindarisans et les Latinisans « à l’école des crocheteurs du port à foin ». […] Il appartenait à une dynastie d’imprimeurs et de savants français, dont le chef naquit à Paris, vers 1470, et mourut en 1520.
Avocat à Paris en 1822, il quitta bientôt la carrière du barreau pour entrer au séminaire de Saint-Sulpice. […] (Conférences de Notre-Dame de Paris.)