4° On écrit avecmp, compte, compter, pour signifier supputer ; avec m seulement comte, comté, titre, dignité ; avec une n, conte, conter, pour signifier raconter.
Préface On a publié, sous des titres divers, bien des recueils analogues au nôtre, et l’on en publiera beaucoup d’autres encore ; car, outre que ces anthologies sont indispensables à la jeunesse, il est besoin, pour entretenir leur fraîcheur, de les renouveler avec les générations qui passent sur les bancs de nos écoles.
Préface On a publié, sous des titres divers, bien des recueils analogues au nôtre, et l’on en publiera beaucoup d’autres encore ; car, outre que ces anthologies sont indispensables à la jeunesse, il est besoin, pour entretenir leur fraîcheur, de les renouveler avec les générations qui passent sur les bancs de nos écoles.
C’est ce chef-d’œuvre de notre poëte, qui lui a valu le glorieux titre de législateur du Parnasse. […] L’abbé de Marsy a fait dignement parler les premières dans son charmant, poëme latin, qui a pour titre l’Art de peindre. […] Il y en a trois sous le titre des Saisons. […] Voilà ce qui le fait regarder à si juste titre, (nous pouvons nous donner la vanité de le répéter) comme le premier poëte comique de tous les théâtres connus. […] Mais peu de temps après, on nous en a donné un plus riche et plus complet, sous ce titre : Nouveau Théâtre Allemand par MM.
Il compte parmi les premières, les oracles, les augures, les prodiges, et les réponses des prêtres, des aruspices, des devins ; il range dans la seconde division les lois, les titres, les promesses, les serments, les informations, et surtout les dépositions des témoins. […] Quant à la loi et aux titres, c’est une discussion qui regarde aujourd’hui la jurisprudence plutôt que l’art oratoire. […] les titres et les dignités ne doivent être comptés pour rien ; vous en serez dépouillés devant J. […] Un vers, pour être bon, doit être semblable à l’or, en avoir le poids, le titre et le son : le poids, c’est la pensée ; le titre, c’est la pureté élégante du style ; le son, c’est l’harmonie. […] à quel titre ?
On peut les ramener à cinq principaux qui sont la loi, les titres, la renommée, le serment et les témoins. […] les titres et les dignités ne doivent être comptés pour rien ; vous en serez dépouillés devant J. […] La faiblesse morale appelle le respect pour la vieillesse, la sympathie pour l’enfance et la compassion pour tous ceux qu’enivre un titre, une place, une faveur de la fortune. […] C’est au même titre que les détails descriptifs ajoutés par Racine à la narration de la mort d’Hippolyte sont autre chose que de froids ornements. […] A quel titre ?
Abandonnant, à l’imagination l’incertitude de l’avenir, mais ne consultant que leur cœur sur la certitude du présent, persuadés d’ailleurs que le vrai salut du soldat est plutôt dans la mort qu’il trouve au sein de la vengeance que dans la fuite qui ne sauve que sa vie, ils ont évité la honte attachée au titre humiliant de vaincus ; ils se sont en quelque sorte identifiés avec la victoire, et leur âme, exempte de crainte, est sortie du combat avec toute sa gloire, sans avoir même senti pencher la balance du destin ».
Charles avait le titre d’invincible, qu’un moment pouvait lui ôter ; les nations avaient déjà donné à Pierre Alexiowitz le nom de grand, qu’une défaite ne pouvait lui faire perdre, parce qu’il ne le devait pas à des victoires ».
La critique Lorsque la critique est devenue nécessairement un genre de littérature, souvent ceux qui l’exerçaient n’ont pas respecté dans les autres un titre qu’ils portaient eux-mêmes.
C’est le titre que les religieuses donnaient à leurs pieux directeurs.
Et n’est-ce pas (je ne ferai point ici de difficulté de le dire, non pour décréditer la piété, à Dieu ne plaise, mais pour condamner hautement les abus qui s’y peuvent glisser, et qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une fausse piété, qu’on a vu les plus faibles sujets s’élever aux plus hauts rangs ; les hommes les moins dignes de considération et de recommandation être néanmoins les plus recommandés et les plus considérés, et, sans d’autres titres ni d’autre mérite qu’un certain air de réforme, emporter sur quiconque la préférence, et s’emparer des premières places ?
Or, comme le peuple, qui ne bougeait du palais, était informé qu’il s’intéressait puissamment pour son soulagement, il le prit en affection et lui donna ce beau titre de son père. […] Nos titres de noblesse venaient d’être retrouvés, chacun redressa la tête, et ce grand nom de liberté, déshonoré par l’anarchie, proscrit par le despotisme, ne tarda pas à prendre, grâce aux deux philosophes, grâce au spiritualisme, un sens nouveau, légitime et sacré, conciliable avec l’amour de l’ordre et le respect de tous les droits. […] De la Grèce déjà vous vous rendez l’arbitre : Ses rois, à vous ouïr, m’ont paré d’un vain titre. […] Les titres différents ne font rien à la chose ; Vous imposez des lois ainsi qu’il en impose ; Et, s’il est périlleux de s’en faire haïr, Il ne serait pas sûr de vous désobéir. […] Sur les pas des tyrans veux-tu que je m’engage, Et que Rome, effaçant tant de titres d’honneur, Me laisse pour tout nom celui d’empoisonneur ?
Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; mais son principal titre à la reconnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il porta la prose française à sa perfection. […] Je trouve que toute imposture est indigne d’un honnête homme, et qu’il y a de la lâcheté à déguiser ce que le ciel nous a fait naître, à se parer, aux yeux du monde, d’un titre dérobé, à se vouloir donner pour ce qu’on n’est pas. […] Je voudrais de bon cœur voir le livre italien, dont je ne connais que le titre, qui vaut lui seul bien des livres, dell’ Opinione, regina del mondo 295. […] Dès lors, l’illustre prélat devint l’âme de son siècle, et mérita ce titre de Père de l’Église que la Bruyère lui décerna de son vivant. […] Mais, Messieurs, mon désir me pousse à deux plus glorieux titres, qui sont de m’appeler libérateur et restaurateur de cet État.
Sa vie tout entière fut dévouée à la vérité ; mais son principal titre à la reconnaissance de l’avenir est le Discours de la Méthode, où il porta la prose française à sa perfection : c’est un modèle de netteté, de justesse et d’exactitude.
La marquise, le duc, pour lui tout est libraire : De riches pensions on l’accable ; et Voltaire Du titre de génie a soin de l’honorer Par lettres qu’au Mercure5 il fait enregistrer… 1.
Le plus mémorable de ses titres littéraires est l’Institution chrétienne, dont la première édition parut en 1535, et qu’il transforma jusqu’à la fin de sa vie, pour en faire le code de ses fidèles.
On cherche des amis utiles ; ils sont dignes de notre amitié dès qu’ils deviennent nécessaires à nos plaisirs ou à notre fortune ; l’intérêt est un grand attrait pour la plupart des cœurs ; les titres qui nous rendent puissants se changent bientôt en des qualités qui nous font paraître aimables ; et l’on ne manque jamais d’amis, quand on peut payer l’amitié de ceux qui nous aiment.
Ce sont les lois, les titres, les promesses, les serments, les informations, l’opinion des jurisconsultes, les arrêts des cours souveraines, les dépositions des témoins.