et que Joas lui répond : Parmi des loups cruels prêts à me dévorer, il fait allusion à la position dans laquelle il se trouvait lors du massacre des princes de Juda, et rappelle ainsi qu’il était près de mourir sous le poignard d’Athalie. […] Tel est cet épisode, arrivé au Passage du Rhin par l’armée française, sous les yeux de Louis le Grand : Le chevalier de Nantouillet était tombé de cheval : il va au fond de l’eau, il revient, il retourne, il revient encore ; enfin il trouve la queue d’un cheval, il s’y attache ; ce cheval le mène à bord, il monte sur le cheval, se trouve à la mêlée, reçoit deux coups dans son chapeau, et revient gaillard. […] Cette figure se trouve dans la bouche d’Apollonius, lorsque, faisant l’éloge du vertueux Marc Aurèle, il adresse ses conseils à Commode, fils de l’empereur, en présence du corps inanimé de son père : On te dira bientôt que tu es tout puissant, on te trompera : les bornes de ton autorité sont dans la loi. […] Il y a une espèce de dubitation qui n’exprime pas l’irrésolution de celui qui doit agir, mais l’incertitude dans laquelle il se trouve relativement à ce qui existe ou n’existe pas.
) Tout le monde connaît la belle élégie de La Fontaine sur la disgrâce du surintendant : elle se trouve dans tous les recueils.
La plupart des imitations d’Horace portent sur des préceptes qui devaient se trouver à peu près dans toutes les Poétiques.
Cestuy cy ne faict rien qu’en faveur et consideration de la vertu et de la justice, et s’employe hardyment pour la deffense et tuition8 de l’innocence opprimée ou que l’on veult opprimer : l’or et l’argent ne luy commandent poinct ; toutes les grandeurs et puissances ne le sçauroient destourner du vray honneur qui ne s’acquiert qu’en bien faisant… Au contraire le brouillon9, avec son ignorance, qui lui faict escorte perpetuelle, estime pure vanité tout l’honneur qui est sans profict et contribution pecuniaire ; n’ayme que playe et bosse, seme des noises10, querelles et procez partout où il se trouve, afin d’avoir de la pratique aux despends de qui que ce soit.
De peur d’en être volé, je m’en étais fait accompagner1 ; j’avais écrit dès le soir à leur capitaine de me venir accompagner et de se trouver en mon chemin, ce qu’il a fait, et j’en ai été quitte pour trois pistoles.
Quant à la disposition d’esprit où se trouvent ceux qui ont des craintes, c’est ce qu’il s’agit d’expliquer maintenant. […] C’est dans ce cas que se trouvent ceux qui depuis peu, veulent être nos amis, car ils ont arrêté leur vue, sur nos plus beaux côtés. […] Voici encore des situations où l’on pourrait avoir honte : d’abord s’il se trouvait en notre présence quelqu’une des personnes que nous avons dit nous inspirer de la retenue. […] On voit clairement aussi de quoi se réjouissent les gens de cette sorte, quelles personnes leur font plaisir et dans quel état d’esprit ils se trouvent. […] Maintenant, discourons sur les mœurs et voyons dans quels divers états d’esprit on se trouve suivant les passions, les habitudes, les âges et la bonne ou mauvaise fortune.
Aussi me pardonnera-t-on volontiers, je l’espère, d’avoir sacrifié quelquefois au développement de pareilles vérités, les graves niaiseries de la litote et de la catachrèse, et d’avoir mis en exemples, toujours tirés des plus grands maîtres, ce qui ne se trouve ailleurs que sous la forme aride et rebutante des préceptes.
Le mot έζάρχɛɩν se trouve en ce sens dans un fragment dithyrambique d’Archiloque, n° 39, éd.
« On prétend aussi qu’il se trouve des biches qui ont un bois comme le cerf, et cela n’est pas absolument contre toute vraisemblance. » (Buffon.
« Aucuns ont dit… Aucuns écrivains affirment… Aulcunes fois se trouve que… » Relevons enfin comme digne d’attention la rencontre assez curieuse du pronom indéterminé un ayant le sens de quelqu’un : « J’advisai un qui se pourmenoit » (unum qui ambulabat). — En revanche, on sous-entendait ce mot devant seul et autre : « En ce livre n’avait seul grain de bon sens. » 7° Les verbes nous révèlent aussi le sentiment prolongé de leur formation primitive. […] L’usage a préféré par consequent à par conséquence, et en conséquence à en conséquent, travailler à ouvrer, conduire à duire, faire du bruit à bruire, injurier à vilainer, piquer à poindre ; et dans les noms, pensées à pensers, un si beau mot et dont le vers se trouvait si bien, grandes actions à prouesses, louanges à loz, méchanceté à mauvaistié, porte à huis, navire à nef, armée à ost, monastère à moutier, prairies à prées, … tous mots qui pouvaient durer ensemble d’une égale beauté, et rendre une langue plus abondante… Si nos ancêtres ont mieux écrit que nous, ou si nous l’emportons sur eux par le choix des mots, par le tour et l’expression, par la clarté et la brièveté du discours, c’est une question souvent agitée, toujours indécise. » Ce plaidoyer n’est point une boutade, et l’usage lui a même donné raison, puisqu’il a repris plusieurs des mots cités par Labruyère comme ayant alors disparu. […] De ces combinaisons qui vont se trouver aux prises, on voit quelle est la plus populaire et la plus pratique.
Partout elle est étrangère ; elle est, comme la vertu, le partage de quelques âmes privilégiées ; et lorsqu’une de ces belles âmes se trouve sur le trône, ô Providence, qu’il faut vous bénir !
Fort heureusement pour nous, deux hommes d’un savoir exact et d’une érudition éprouvée, moins élevés assurément que les auteurs précédemment nommés, mais plus accessibles aux classes de nos collèges, pour lesquelles ils ont d’ailleurs précisément travaillé, l’abbé Batteux et Domairon, nous ont laissé des ouvrages où se trouve tout ce que les jeunes gens peuvent désirer de savoir sur l’objet qui nous occupe ici : l’un y a consacré trois volumes de ses Principes de littérature l’autre a écrit pour le même objet sa Rhétorique française et sa Poétique française en deux volumes.
Les capitaines de son armée, les religionnaires mêmes, dont le courage endurci par les coups de la fortune ne rebroussait pas facilement contre le danger, comparant les forces de son ennemi avec les siennes, ne voyaient pas bien quel expédient les pourrait tirer de ce péril, et appréhendaient extrêmement pour le salut du roi, duquel dépendait celui de tout l’Etat ; de sorte que dans un conseil qu’il tint le cinquième de septembre, la plupart concluaient que, laissant ses troupes à terre fortifiées dans des postes où elles pourraient aisément soutenir les attaques de l’ennemi et attendre les renforts qui lui devaient arriver, il mît sa personne sacrée en sûreté, et qu’il s’embarquât au plus tôt pour prendre la route d’Angleterre ou de la Rochelle, de peur que, s’il tardait davantage, il ne se trouvât investi par mer aussi bien que par terre : ce que les vaisseaux que le duc de Parme avait tout prêts pourraient faire bien aisément, avec les barques qui descendaient de Rouen en très-grande quantité.
On était tenté de la croire toute et uniquement à celles avec qui elle se trouvait.
Or, en ce sens, on ne peut douter que l’hypocrisie ne soit répandue dans toutes les conditions, et que parmi les mondains il ne se trouve encore bien plus d’imposteurs et d’hypocrites que parmi ceux que nous nommons dévots.
Ce sont les lamentations d’une héroïne de roman, qui, née en Italie, a le goût des lettres, des arts, et se trouve condamnée par son mariage au séjour d’une petite ville d’Angleterre où des commérages vont remplacer pour elle les plaisirs de l’esprit.
Ces vers ne se trouvent que chez les poëtes comiques et dans les fables de Phèdre.
Il se trouva à toutes les batailles que livra Auguste, avant de parvenir à l’Empire, et en fut toute sa vie le principal favori et le conseil. […] Celle-ci s’étend au-delà du cercle polaire, et se trouve fort exposée aux vents du nord. […] Sion, montagne célèbre qui se trouvait dans la partie la plus méridionale de la ville de Jérusalem.